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Les coups de coeur de l’Hebdo

Dina Kabil , Mercredi, 22 janvier 2025

Al-Ahram Hebdo propose une panoplie de maisons d’éditons et d’ouvrages de divers genres présents à la 56e édition de la Foire du livre du Caire. Tournée.

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Al-Ain

Al-Hashashin, Safahat Men Tarikh Al-Nazariyah (des pages de l’histoire et du mythe des Nazariyah), de Hassan Hafez, Al-Ain, 2025.

Le mouvement nizârite a provoqué de nombreuses vagues turbulentes au cours de l’Histoire et s’est heurté à des dirigeants musulmans. Ce qui lui a valu une large réputation et une renommée mondiale, et a donné naissance à un groupe de mythes qui se sont mêlés aux faits historiques et les ont parfois masqués. Ainsi est apparu le mythe des « Hashashin ». Dans ce livre, il s’agit de raconter les faits de l’Histoire et de les comprendre dans le cadre de leur contexte social, politique et intellectuel, et de discuter des mythes que le temps a tissés autour de ce mouvement fondé par Hassan Al-Sabah.

A ne pas rater : 50 nouvelles oeuvres seront au menu chez Al-Ain, l’une des maisons connues par le fait d’encourager les jeunes talents et en récolter des prix. Parmi les romans à recommander : Nadahet Assil (l’appel à Assil, de Londres à Djeddah) de Dina Shehata. En plus de la littérature, la traduction du livre-phare dans le mouvement du surréalisme artistique Le Surréalisme en Egypte. La modernité et le groupe de l’art et la liberté de Sam Bardaouil, ainsi que Maqam Sidi al-Qatqouti de Maye Hamza.

Al-Karma

Qonbola Lil Estekhdam Al-Chakhsi (une bombe à usage personnel) de Mirna El Mahdy, Al-Karma, 2025.

Les événements de ce roman d’espionnage se déroulent entre la Seconde Guerre mondiale et la victoire d’Octobre 1973. L’histoire commence en avril 1948 dans le restaurant Hanoun à Jérusalem, un restaurant palestinien qui a été saisi par un général anglais pendant le mandat britannique sur la Palestine. Un sioniste le lui a ensuite acheté et y a organisé une fête pour les chefs des gangs sionistes afin de célébrer le massacre de Deir Yassin. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que parmi les clients du restaurant se trouvaient 5 membres de l’organisation armée de l’olivier. L’écrivaine Mirna El Mahdy est parmi les best-sellers de la maison, elle a su toujours poser des questions troublantes : comment mettre en danger la vie des civils pour mettre fin au terrorisme de l’occupant ?

A ne pas rater : Akhaweyet Al-Tabaqa Al-Wosta (la fraternité de la classe moyenne, L’Adieu de la quarantaine, autobiographie de Omar Taher ; Tarikh Yahoud Wadi Al-Nil (l’histoire des juifs de la vallée du Nil) de Jacques Hassoun, traduction de Youssef Darwish ; Soyouf Al-Akhera (les épées de l’au-delà), roman d’Ibrahim Issa, Naguib Mahfouz : An Al-Kétaba (Naguib Mahfouz : de l’écriture) par Amr Fathy.

Dar Al-Maaref

Beyout Al-Qahera, Terhal Fi Hakaya Al-Hagar (les maisons du Caire, voyager à travers les histoires de pierres), par Yasmine Abdallah, collection Siret Al-Qahera, Dar Al-Maaref, 2025.

Les prestigieuses presses de Dar Al-Maaref, institution publique fondée en 1890, se font belles. Confiée au journaliste et chercheur Ehab El Mallah depuis seulement six mois, Dar Al-Maaref a connu un boom dans l’édition qui est restée stagnante pendant des décennies. El Mallah a réussi à publier 120 ouvrages inédits sous la rubrique Non-fiction et sciences humaines et 120 réédition de livres-phares, produits tout au long de l’histoire de Dar Al-Maaref, et ce, en faisant revivre sous un jour nouveau les séries dans différents domaines : le patrimoine arabe, les arts, les lettres, les encyclopédies, la Bibliothèque verte pour enfants, etc.

Le livre sélectionné par Al-Ahram Hebdo est le début d’une nouvelle série en coopération entre l’institution et l’initiative fondée par Abdel Azim Fahmi, Siret Al-Qahéra qui s’occupe de la documentation des sites et monuments du Caire. L’autrice Yasmine Abdallah se balade parmi les anciennes demeures et constructions du Caire pour capter la particularité de l’architecture, les ornements, les moucharabiehs ; elle nous fait découvrir la grandeur et la beauté qui reste vivante à travers les siècles.

A ne pas rater : Les classiques ou les rééditions de Mostafa Al-Rafei, Al-Manfalouti, Ahmed Amin, Taha Hussein, etc.

 Diwan

Al-Qahera, Al-Zakera Al-Photoghrafiya  (Le Caire, la mémoire photographique), par Khaled Azab, Diwan.

 La muse des poètes et des écrivains, l’une des villes qui, non seulement a échappé à la destruction des deux guerres mondiales, comme ce fut le cas pour les grandes villes d’Europe, mais qui a surtout marqué un épanouissement à l’époque : Le Caire. Elle a séduit le chercheur et urbaniste Khaled Azab dans ce livre où il expose des photographies de ses quartiers, rues, places et parcs qui reflètent le développement urbain de la ville. En plus des photos de collections privées, Khaled Azab, l’auteur de 60 livres dans l’histoire et l’urbanisme, a eu accès aux albums de photos du roi Farouq et étale dans ce livre les efforts des architectes et les retouches de la modernité sur des quartiers comme Zamalek, Choubraß et le centre-ville, sans oublier Héliopolis.

A ne pas rater : Une vingtaine d’oeuvres littéraires comme les romans Al-Ahad Achr (onze) d’Ahmed Al-Qarmallawy, Asha : Al-Goeran wal Qamar (Asha : le scarabée et la lune) de Samar Nour, sans compter la marque de la maison Diwan : la réédition de l’oeuvre complète de Naguib Mahfouz, Moustapha Mahmoud, Ahmed Bahgat et Youssef Al-Sébaï.

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