Le prix littéraire de la grande mosquée de Paris a été récemment décerné à Yasmina Khadra, pour l’ensemble de son oeuvre, à l’occasion de la parution de son dernier roman, Coeur d’amande, chez Mialet-Barrault Editeurs. Coeur d’amande est une formidable bouffée d’air dans un monde en apnée. C’est un hymne au courage d’être soi, à l’amour et à la solidarité inoxydable des « gens du quartier ». « J’ai souvent touché le fond, sauf qu’à chaque tasse bue, je remonte plus vite qu’une torpille. Renié par ma mère pour anormalité physique, je me réinvente au gré de mes joies. J’aime rire, déconner, me faire mousser et rêver de sacres improbables. J’ai appris une chose dans la vie, pour se dépasser, il faut savoir prendre son pied là où l’on traîne l’autre. Même avec des béquilles ou avec des prothèses, je continuerai de marcher dans les pas du temps en randonneur subjugué. Je ne lâche rien », confesse le personnage principal.
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