Après une longue absence, la grande écrivaine libanaise Hanan El-Cheikh revient avec un roman hanté par l’hydre du racisme, vibrant de la douleur de l’exil et d’une passion irrépressible pour la vie, à réinventer sans cesse. Dans La danse du paon, traduit par Khaled Osman et publié chez Sindbad-Actes Sud, elle met en scène trois personnages désabusés et fantasques, qui tentent de resserrer leurs liens familiaux et de donner un sens à leur existence. Yasmine qui, avec son fils Naji, a quitté Beyrouth pour le sud de la France il y a des années, est sur la piste de Rica, son neveu, localisé dans un centre d’accueil pour réfugiés en Allemagne. Ce jeune homme, autrefois compagnon de jeux de Naji, a été balloté entre le Liban, pays de son père, et le Sénégal, pays de sa mère.
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