D’après l’étude, la capacité physique des jeunes est alarmante. « L’addiction à la chaise » ou, comme l’appelle l’étude, le tsunami d’inactivité physique, concerne en premier les jeunes. Leur relation aux écrans les oblige à s’asseoir plus, ou à être allongés. Voiture, télécommandes, courses par téléphone, repas livrés à domicile, écrans omniprésents et même au travail, la sédentarité est souvent inévitable.
Or, la sédentarité et l’inactivité physique ne font pas un. S’ils sont tous deux facteurs de risque pour la santé, ils décrivent deux réalités différentes. Ce sont deux notions différentes. Etre inactif c’est le fait de faire moins de deux heures et demie d’activité physique intense en moyenne par semaine. Etre sédentaire c’est avoir une faible dépense énergétique en position assise. La sédentarité correspond à une activité physique faible ou nulle avec une dépense énergétique proche de zéro, une moyenne de 7 heures assis au travail, en voiture, devant les écrans.
En revanche, l’inactivité physique se réfère à un niveau insuffisant d’activité ne répondant pas aux recommandations bénéfiques de la santé, ce qui équivaut à moins de 60 minutes par jour de sport. On peut donc être actif physiquement tout en étant sédentaire.
Même les gens très actifs ne sont pas à l’abri de la sédentarité. Les personnes qui sont assises plusieurs heures par jour sont sédentaires même si elles sont physiquement actives à d’autres moments de la journée ou de la semaine. Il est donc important de réaliser que les activités physiques de fin de semaine ne compensent pas la sédentarité de la semaine. L’activité physique ne compense donc pas la sédentarité. Ces deux phénomènes peuvent se conjuguer, aggravant encore plus les conséquences sur la santé.
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