La Bibliotheca Alexandrina, le Centre universitaire pour le développement des carrières (UCCD) de l’Université d’Alexandrie et l’Université Senghor ont co-organisé, fin février, la 2e édition du forum international conjoint sous le titre « L’avenir appartient à l’Afrique : Le pouvoir de l’éducation : débloquer les opportunités de carrière pour un avenir meilleur ». Le forum, qui a eu lieu dans les locaux de la Bibliotheca Alexandrina et de l’Université Senghor, avait pour but de combler le fossé entre l’enseignement supérieur et le marché du travail africain. Cette 2e édition du forum a notamment abordé la recherche d’emploi et le remodelage du marché du travail, le freelancing et les emplois à distance, les start-up et la transformation des demandeurs d’emploi en créateurs d’emplois durables. « Cette nouvelle édition du forum s’est concentrée sur les exigences du marché du travail africain, notamment dans un contexte de très forte compétition entre les jeunes et l’émergence de nouveaux métiers. De nombreux jeunes Africains manquent de nombreuses compétences professionnelles et de base, comme la rédaction d’un CV ou celle d’une lettre officielle. Autant de choses qui manquent à un grand nombre de jeunes », explique Rania Osman, directrice du département des institutions d’information et de compétences professionnelles à la Bibliothèque d’Alexandrie.
Le forum a été organisé sur trois jours, comportant des ateliers de renforcement des capacités, ainsi qu’une conférence internationale portant sur divers sujets liés au marché du travail et aux nouvelles technologies, aux tendances de la réforme dans l’enseignement supérieur et au développement professionnel. Un certain nombre d’universités, d’organisations internationales, de prestataires de formation, de consultants en ressources humaines, de sociétés de capital-risque et de recruteurs ont participé à la foire de l’emploi qui s’est déroulée aux 2e et 3e jours du forum, donnant ainsi l’occasion aux participants d’explorer le marché du travail de près. « C’est la première fois que le forum s’étend sur trois jours. Les divers ateliers organisés en marge de la conférence internationale traitaient de sujets d’une grande importance pour le marché du travail, tels que le marketing numérique. La plupart de ces ateliers étaient animés par un groupe distingué de jeunes expérimentés qui ont raconté leurs histoires de réussite en tant qu’entrepreneurs, freelancers et chercheurs d’emplois et donnant des conseils dans différents domaines en rapport avec l’employabilité », indique Osman. La manifestation a permis aux étudiants, diplômés et jeunes entrepreneurs de rencontrer des experts et des recruteurs présents pour partager leurs connaissances avec eux sur l’état actuel du marché du travail en Afrique et sa relation avec l’enseignement supérieur ; et ce, à la lumière des transformations technologiques les plus récentes.
Via Internet, le professeur Ayman Farid, vice-ministre égyptien de l’Enseignement supérieur pour la planification stratégique, la formation et la qualification pour le marché du travail, a souligné dans son intervention que « le système universitaire ne peut pas lui seul relier les jeunes au marché du travail. Le rôle des entreprises et des usines est très important comme partenaires principaux dans le système des centres d’innovation et d’emploi, pour traiter avec les étudiants de manière continue et directe et leur proposer des emplois. L’étudiant doit être préparé en apportant une réelle expérience en usine ou à l’hôpital dans son projet de fin d’études ».
Lien court: