Le ministère de la Solidarité sociale a donné son feu vert pour lancer à partir de janvier 2024 l’observatoire de sensibilisation pour traiter différents problèmes sociaux dans le cadre de l’initiative Waeï (sensibilisation). Cette initiative se charge d’organiser des rencontres, des conférences et des campagnes de sensibilisation dans les zones rurales ou les zones où les citoyens n’ont pas suffisamment d’outils éducationnels et culturels qui leur permettent de surmonter des problèmes sociaux, tels que l’excision, le mariage précoce ou les questions relatives au planning familial. L’initiative aborde 12 thèmes principaux dont l’importance du travail et de l’éducation, le défi du handicap, la diversité religieuse et autres. L’objectif du ministère de la Solidarité sociale est de présenter un service plus efficace. « Il est inutile de lancer des slogans sans toucher de près les véritables soucis des gens, les problèmes socio-familiaux, les difficultés liées aux conditions de vie ainsi qu’aux mentalités. C’est tout cela qui est visé par l’initiative », affirme Abdel-Hamid El-Chabrawi, directeur exécutif du projet de l’observatoire de sensibilisation.
Waeï envisage de couvrir 25 millions de personnes (5,2 millions de familles) bénéficiaires de la subvention Takafol wa Karama. 3 200 pionnières rurales vont élaborer des rencontres dans 15 gouvernorats. Chaque pionnière rurale rassemble les données de 200 familles. « Les pionnières rurales, bien formées, se chargent de rencontrer les familles, de les interviewer et de remplir un formulaire pour détecter leurs problèmes en les liant à leurs conditions de vie, leurs coutumes et leurs croyances. Dans ce contexte, il s’agit de leur présenter tous les services nécessaires pour assurer l’impact de la sensibilisation », conclut El-Chabrawi.
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