Elle a été fondée par l’Egypte, le Kenya, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Maroc et la Mauritanie pour faire de l’Afrique un leader dans le développement de cette énergie propre. Favorisant l’accès à des sources d’énergie non-polluantes et abordables, cette initiative vise également à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à accélérer la transition vers de nouvelles technologies énergétiques.
L’alliance prévoit d’élaborer des politiques publiques et réglementaires afin de stimuler la production d’hydrogène vert pour l’usage domestique et l’exportation. Elle prévoit de collaborer avec le secteur privé, les institutions de financement du développement et la société civile.
L’Egypte, avec huit projets déjà dans le secteur, se positionne comme un futur grand producteur et exportateur d’hydrogène vert. Le 27 juillet dernier, l’Egypte a signé un protocole d’accord pour la mise en place d’une usine de production d’hydrogène vert, d’une capacité de 220000 tonnes par an, dans la zone économique du Canal de Suez, avec des investissements de 8 milliards de dollars. L’Afrique du Sud prévoit de produire environ 500000 tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2030. En Namibie, un projet d’hydrogène vert de 9,4 milliards de dollars est également prévu. Des projets similaires sont aussi prévus au Kenya, en Mauritanie et au Maroc.
Lien court: