En dépit de l’absence d’un service de réhabilitation pour intégrer ces personnes dans la société, il existe des initiatives d’organisations indépendantes ou d’éducateurs comme Ayman Moemen.
Actuellement professeur dans une école d’éducation spéciale privée qui dépend du Groupe Misr Language School, Ayman Moemen reconnaît le manque d’espaces spécialisés (écoles ou centres de réhabilitation) malgré la hausse du nombre d’handicapés en général.
Moemen a réussi à créer un programme numérique pour aider l’enfant à se développer et à rejoindre l’univers du travail. « A partir de tests de quotient intellectuel, je cherche à déterminer si l’enfant est capable d’apprendre ou s’il peut être réhabilité », explique-t-il. Il a créé une méthode numérique dédiée aux enfants qui ont des compétences faibles à travers des algorithmes simples sur Office, afin que les parents arrivent à aider leurs enfants chez eux.
Quant aux enfants plus développés, ils les réhabilitent et leur donnent des connaissances informatiques, afin qu’ils puissent travailler dans des domaines comme le secrétariat. « J’ai terminé le travail avec un premier groupe de jeunes de 15 ans. J’ai créé une base de données pour l’apprentissage des compétences gestuelles par rapport au clavier et à la souris, puis du système d’entrée des données à l’ordinateur. Cela a réussi et nous travaillons actuellement avec les enfants plus petits de 6 ans ».
Moemen reconnaît le côté positif du travail avec les handicapés mentaux lorsqu’il porte ses fruits, mais ne peut nier que la réhabilitation a besoin d’un travail de longue haleine. Puisque la société continue à marginaliser les handicapés, en les éliminant du travail, ou en les embauchant et en les payant à ne rien faire ou en les jetant aux oubliettes.
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