L’administration du Festival international du film de Jérusalem, présidé par  Ezzedine Shallah a décidé d’inaugurer la huitième édition jeudi 25 juillet à 17 heures au centre d’hébergement du camp des déplacés à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. 

Selon la chaîne Al-Qahera News, Shallah a déclaré que 22 réalisateurs palestiniens de Gaza avaient réalisé 22 courts métrages de 3 à 8 minutes, qui seraient projetés au festival, qui aura lieu du jeudi 25 au lundi 29 juillet. 

« Créateurs, réfugiés », tel est le slogan du Festival du film de Jérusalem. 

Les films racontent des histoires dont l'intrigue se déroule à Gaza. Parmis ces films : "Lah"  ("Non") de la réalisatrice Hana Eleweh, "Khareg Al-Etar", ("Hors du cadre") de la réalisatrice Nada Abou Hassana, "Eadet tadouir", ("Recyclage") du réalisateur Rabab Khamis, "Selfies" de Rima Mahmoud, "Flash Back" d'Islam Al-Zaraizi, et "Taxi wanisa" ("Un taxi et des femmes") de la réalisatrice Eatemad Weshah.

Le festival aura lieu au centre du camp de refugiés, situé au cœur de la guerre d’occupation israélienne contre la population de la bande de Gaza. Les films vont être exposés au milieu des décombres, des cimetières et au milieu des tentes des déplacées.

Selon Shallah, cette situation suscite des craintes, des défis et des risques entourant la nouvelle version du festival.

« Il y avait beaucoup de défis à résoudre pour la tenue de cet événement culturel y compris la destruction du siège de organisateurs, et celle des équipements avec lesquels nous travaillons. Mais nous sommes tout de même très heureux de présenter cette version du festival pour faire entendre notre voix au monde », dit Shallah.

Le Festival international du film de Jérusalem est un festival palestinien à Gaza.

Le premier cycle a commencé en 2009, et a été arrêté à cause de la guerre dans la bande de Gaza. En 2017, la deuxième édition a eu lieu et le festival s’est poursuivi chaque année depuis.