L’auteur recevra 50 000 dollars et un financement sera mis à disposition par l’IPAF pour la traduction anglaise de son roman lauréat, The Water Diviner, ont précisé les organisateurs sur leur site Internet.
Zahran Alqasmi est le premier Omanais à remporter le prestigieux prix pour son roman dépeignant la vie d’un villageois omanais, Salem bin Abdallah, engagé par sa communauté pour trouver des réserves d’eau souterraine. L’auteur aborde notamment la problématique de l’eau « qui donne la vie aux êtres », mais qui est aussi « la cause de leur mort par sa rareté ou par les inondations ».
Le président du jury de cette année, l’écrivain marocain Mohammed Achaari, a estimé que le roman « explore un nouveau sujet dans la fiction moderne : l’eau et son impact sur l’environnement et la vie des êtres humains dans des zones hostiles ». Cinq autres auteurs d’Algérie, d’Arabie saoudite, d’Iraq, d’Egypte et de Libye recevront chacun 10 000 dollars pour leurs oeuvres, ont indiqué les organisateurs. Les prix sont financés par le département de la culture et du tourisme d’Abu-Dhabi, capitale des Emirats arabes unis. L’an dernier, il a été remporté par un jeune auteur libyen, Mohammad Alnaas, pour son roman Du pain sur la table de l’oncle Milad.
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