Ces peuples ont sacrifié des millions de vies dans les guerres et les affrontements, et ils ont également présenté des symboles de patriotisme et de lutte sur chaque pouce des terres arabes. Lorsque je regarde actuellement les événements qui ont lieu dans notre monde arabe, je me retrouve face à des images et une nouvelle réalité de l’occupation : des armées, des forces armées qui fouinent et se demandent : où sont, au milieu de cette ruine, les symboles qui ont libéré la terre et restitué la volonté ? Où sont les ressources de la nation et les biens de ses peuples ? Où est la décision arabe ?

Les forces étrangères métastasent, tel le cancer. Comment l’occupation est-elle revenue au-devant de la scène pour imposer sa décision, son contrôle et ses armées sur les peuples arabes ? Un grand nombre de décisions fatales sont prises à partir des capitales étrangères et des forces armées. Qui libère la terre arabe et qui fait revenir les symboles glorieux qui ont lutté, qui ont milité et qui ont préservé la dignité de la terre et de ses peuples ? Les forces étrangères sont diffusées maintenant dans plus d’un Etat arabe. Elles ne sont pas en promenade, mais elles sont des occupants et des bénéficiaires. Il est possible que nous ayons besoin de nouveaux contes de lutte qui feraient récupérer aux peuples arabes leur liberté. Un de ces jours, il y avait des effusions du sang arabe pour le bien-être de la terre arabe et sa libération. Aujourd’hui, ce même sang coule dans des guerres entre les fils d’une même patrie. L’occupation, en effet, tue les deux. Quelle malédiction s’est abattue sur nous ? Les puissances étrangères qui sont aujourd’hui présentes dans plus d’une capitale arabe ne sont pas venues sauver les peuples de la pauvreté et du retard et leur ouvrir la voie au progrès. Mais, ce sont des forces d’occupation venues contrôler, épuiser les ressources et piller les richesses des peuples arabes. Ces pays doivent retrouver leur décision, leur volonté et leurs richesses, car ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une occupation déguisée, mais aussi un pillage de la volonté.