Une étude importante menée par l’Université américaine Johns Hopkins sur la population d’Israël a analysé l’ADN d’un échantillon de personnes représentatif de cette population et a constaté que la majorité d’entre elles n’appartiennent ni de près ni de loin aux Hébreux, car il n’y a pas de caractéristiques communes entre leur ADN et celui des Hébreux.

L’étude a également analysé l’ADN des Palestiniens et a constaté qu’il est à 80 % conforme à celui des Hébreux, c’est-à-dire que les Palestiniens actuels sont les vrais Sémites, alors que ceux qui ont émigré vers la Palestine après la création de l’Etat hébreu sont des intrus. Des études anthropologiques indiquent que leur origine n’est pas la Palestine, mais la République de Khazarie, et qu’ils se sont convertis au judaïsme par le rabbin Abadi, venu de Perse.

Lorsque la Russie tsariste a envahi la Khazarie, ces juifs ont fui vers les pays voisins d’Europe de l’Est, tels que la Lettonie, la Lituanie et la Pologne. Ils ont été persécutés dans tous les pays européens, et cette persécution a atteint son apogée sous le régime nazi en Allemagne durant la première moitié du XXe siècle. Après la défaite de l’Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale, les sentiments de culpabilité des Européens à l’égard des juifs sont venus s’ajouter au récit mythique inventé par le sionisme, prétendant que les juifs du monde entier sont les premiers habitants de la Palestine, qu’ils en ont été injustement et agressivement expulsés et qu’ils ont le droit de retourner dans leur pays d’origine.

Ce mythe n’a aucun fondement historique, car les juifs n’ont été expulsés que des pays européens qui ont voulu faire assumer aux Arabes le prix des erreurs qu’ils avaient commises à l’égard des juifs. Ainsi a été créé un Etat intrus au coeur du monde arabe et qui n’a rien à voir avec les Palestiniens d’origine. Ce n’est qu’un des mythes sur lesquels le sionisme a fondé son idéologie coloniale, créant un foyer de conflit dans la région qui fait rage depuis près d’un siècle. Il ne semble pas que ce conflit soit prêt à s’apaiser ou disparaître parce qu’il a été bâti sur l’injustice et la tromperie .