Le responsable du ministère de l’Intérieur a posé un important dossier sur son bureau et a dit qu’il contenait les noms de toutes les personnes impliquées dans la dernière opération terroriste. Il s’agissait des noms des personnes auxquelles Morsi a accordé la grâce présidentielle pendant son investiture à la suite de laquelle elles ont été libérées des prisons. Le nombre de ces personnes était estimé à 2 500. Ajoutons à cela les 3 000 Palestiniens appartenant au Hamas et autres groupes islamistes et à qui le président Morsi a accordé la nationalité. Quelle catastrophe ! Est-ce là le serment que Morsi a prêté trois fois lorsqu’il a accédé au pouvoir ? Une fois devant les membres de la Haute Cour constitutionnelle, une deuxième fois à l’intérieur de l’enceinte de l’Université du Caire et une troisième en plein milieu de la place Tahrir. Que de promesses dont il s’est désengagé ! Morsi a juré de préserver la sécurité du pays et son intégrité. Mais en fait, il l’a exposé au danger après avoir laissé le champ libre au terrorisme.
Découvrir que ceux qui sont à l’origine des opérations terroristes ne sont que les complices de Morsi vient démontrer que la question va au-delà du désengagement des promesses et de la violation de la Constitution. Ceci s’inscrit dans le cadre des crimes nationaux les plus graves pouvant être reprochés à un individu. Morsi n’est pas uniquement responsable des crimes qui ont été commis contre les manifestants devant le palais d’Al-Ittihadiya et les meurtres des jeunes depuis son accession au pouvoir. Mais il est aussi directement ou indirectement impliqué dans les crimes qui sont actuellement commis contre la patrie, par l’intermédiaire de criminels qui purgeaient leur peine de prison. En d’autres termes, il a utilisé le droit que lui a accordé le peuple égyptien pour gracier ces personnes et les libérer. Ainsi, ces mêmes personnes sont instrumentalisées pour mener des offensives contre nos installations publiques depuis le relais satellite du quartier de Maadi Al-Gadida, jusqu’aux wagons du métro de Nozha, en passant par la tentative d’assassinat du ministre de l’Intérieur, ainsi que l’incendie et la démolition des églises. Ceci outre les crimes commis contre les forces armées qui défendaient la chère partie de l’Egypte, le Sinaï. En effet, nos coeurs pleurent toujours dans la douleur le meurtre perfide des 11 sous-officiers à Cheikh Zowayed, il y a quelques jours. Tout cela pour la bonne et la simple raison que les forces armées se sont alignées sur la volonté du peuple, le 30 juin dernier. Maintenant, il est plus que jamais fondamental d’anéantir le terrorisme qui souille l’Egypte. Afin de tourner à jamais cette page et d’avancer à pas sûr vers l’avenir longuement attendu.
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