Que vous le croyez ou non, il existe en Egypte 63 000 législations, dont quelques-unes connues sous le nom de «
lois de mauvaise réputation ». De nombreuses lois faisant partie de ce classement sont contradictoires les unes avec les autres. Ces lois ont vu le jour sous différentes Constitutions. Quelques-unes ont été l’application de principes constitutionnels stipulés dans la Constitution de 1923 et celles qui sont venues plus tard, jusqu’à la fameuse Constitution de 1971. Parmi ces Constitutions, il y a celles qui étaient royales et d’autres républicaines. Il y avait également des Constitutions démocratiques et d’autres tyranniques. Il n’en demeure pas moins que toutes ont donné naissance à des lois qui ont alourdi le fardeau des Egyptiens et qui ont davantage ligoté et compliqué leur vie.
Aujourd’hui, l’Egypte est en train de préparer la Constitution qui jettera les fondements du nouvel Etat auquel nous aspirons tous. C’est la Constitution qui nous projettera vers l’avenir tant attendu. Une fois cette Constitution validée, le législateur égyptien verra bien que l’arsenal de lois actuelles n’est plus conforme aux nouveaux principes constitutionnels.
L’Egypte se trouve au seuil d’une phase qui doit être soumise à une révision totale des lois qui seront pour la plupart annulées parce qu’elles ne sont plus conformes avec l’esprit de la Constitution de 2013 et l’énoncé de ses articles.
Sans doute, cela constituera la mission numéro un du nouveau Conseil législatif. C’est une charge difficile qui, je l’espère, sera accomplie au cours de sa première session. Il s’agit en effet d’une double mission qui nécessite d’abord la promulgation de nouvelles législations qui transformeront les articles de la Constitution de 2013 en des législations régularisant la vie sociale. Surtout qu’il existe des articles constitutionnels tout à fait nouveaux qui ne peuvent toujours pas entrer en vigueur faute de lois. Les nouveaux articles dans la Constitution sont au nombre de 18, desquels découleront de nouvelles lois quittes à être appliquées plus tard, en vue de régulariser la vie législative et les autres aspects généraux. Par ailleurs, le nouveau Parlement doit également examiner les 63 000 législations actuelles. Afin d’annuler celles qui ne seront pas adaptées à la Constitution ou les amender si possible. Personnellement, je crois que les lois et les législations convenables ne seront pas nombreuses. C’est pour cela que le comité des 50 a estimé qu’il serait plus propice d’annuler la Chambre haute du Parlement, le Conseil consultatif. Le comité des 50 a perçu que si chaque nouvelle et chaque ancienne législations devaient être discutées devant deux conseils, cela serait une perte de temps
Que vous le croyez ou non, il existe en Egypte 63 000 législations, dont quelques-unes connues sous le nom de « lois de mauvaise réputation ». De nombreuses lois faisant partie de ce classement sont contradictoires les unes avec les autres. Ces lois ont vu le jour sous différentes Constitutions. Quelques-unes ont été l’application de principes constitutionnels stipulés dans la Constitution de 1923 et celles qui sont venues plus tard, jusqu’à la fameuse Constitution de 1971. Parmi ces Constitutions, il y a celles qui étaient royales et d’autres républicaines. Il y avait également des Constitutions démocratiques et d’autres tyranniques. Il n’en demeure pas moins que toutes ont donné naissance à des lois qui ont alourdi le fardeau des Egyptiens et qui ont davantage ligoté et compliqué leur vie.
Aujourd’hui, l’Egypte est en train de préparer la Constitution qui jettera les fondements du nouvel Etat auquel nous aspirons tous. C’est la Constitution qui nous projettera vers l’avenir tant attendu. Une fois cette Constitution validée, le législateur égyptien verra bien que l’arsenal de lois actuelles n’est plus conforme aux nouveaux principes constitutionnels.
L’Egypte se trouve au seuil d’une phase qui doit être soumise à une révision totale des lois qui seront pour la plupart annulées parce qu’elles ne sont plus conformes avec l’esprit de la Constitution de 2013 et l’énoncé de ses articles.
Sans doute, cela constituera la mission numéro un du nouveau Conseil législatif. C’est une charge difficile qui, je l’espère, sera accomplie au cours de sa première session. Il s’agit en effet d’une double mission qui nécessite d’abord la promulgation de nouvelles législations qui transformeront les articles de la Constitution de 2013 en des législations régularisant la vie sociale. Surtout qu’il existe des articles constitutionnels tout à fait nouveaux qui ne peuvent toujours pas entrer en vigueur faute de lois. Les nouveaux articles dans la Constitution sont au nombre de 18, desquels découleront de nouvelles lois quittes à être appliquées plus tard, en vue de régulariser la vie législative et les autres aspects généraux. Par ailleurs, le nouveau Parlement doit également examiner les 63 000 législations actuelles. Afin d’annuler celles qui ne seront pas adaptées à la Constitution ou les amender si possible. Personnellement, je crois que les lois et les législations convenables ne seront pas nombreuses. C’est pour cela que le comité des 50 a estimé qu’il serait plus propice d’annuler la Chambre haute du Parlement, le Conseil consultatif. Le comité des 50 a perçu que si chaque nouvelle et chaque ancienne législations devaient être discutées devant deux conseils, cela serait une perte de temps.
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