Tous les plans des Frères musulmans afin de paralyser les services d’Etat ont échoué. Les appels à la désobéissance civile et les tentatives de terroriser les citoyens ont également échoué. Dimanche 15 septembre, les Frères musulmans avaient appelé à des manifestations à l’intérieur des stations de métro, et cependant ce jour-là le nombre de passagers restait très élevé, comme si les passagers voulaient adresser un message de défi à l’appel de la confrérie.
La réalité est que les dirigeants de la confrérie ont réussi en un temps limité non seulement à perdre la sympathie du peuple, mais aussi à provoquer une haine sans précédent chez les Egyptiens. Et jour après jour, ils se font de nouveaux ennemis à cause de leur insistance à propager le chaos et à terroriser les citoyens.
Les directions de la confrérie savent parfaitement que leur ennemi réel n’est ni le général Abdel-Fattah Al-Sissi, ni les forces armées, ni le ministre de l’Intérieur ou les agents de police, comme elles le prétendent.
C’est le peuple égyptien tout entier qui rejette aujourd’hui tout ce qui se rapporte aux Frères musulmans. A tel point que certains citoyens ont des réserves envers tous les partisans du courant de l’islam politique, après que les Frères musulmans eurent nui à l’image de l’islam et des musulmans, non seulement dans les Etats occidentaux, mais aussi dans les pays islamiques.
Malgré toutes ces animosités réelles, le plus grand ennemi des Frères musulmans reste les Frères eux-mêmes, ceux qui n’ont pas assimilé la leçon et n’ont pas revu leurs positions. Ils ne se sont pas contentés des erreurs qu’ils ont commises pendant un an, ils ont continué, après leur isolement, à tenter de renverser l’Etat par des appels à la violence et des campagnes d’incitation à la haine, afin de faire de l’Egypte un nouvel Iraq, un nouvel Afghanistan ou une nouvelle Syrie.
Les dirigeants de la confrérie ont tort de penser que cette méthode peut réussir à les aider à récupérer le pouvoir. Au contraire, ils vont se placer à l’extérieur du système de l’Etat, poursuivis non seulement par les forces de sécurité, mais surtout par le peuple.
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