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Droit et justice

Mardi, 16 février 2021

Les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI) ont dernièrement promulgué une décision historique selon laquelle la cour serait compétente pour les crimes de guerre commis dans les Territoires palestiniens occupés. Cette décision est basée sur les règles des compétences juridiques, stipulées dans les documents de fondation de la CPI. Elle vient prouver qu’il existe encore dans le monde des hommes qui tentent de rendre la justice aux opprimés et à ceux qui sont privés de leurs droits, et tentent de les aider en se basant sur des bases judiciaires.

La source de ces bases réside dans deux principes auxquels la communauté internationale tourne le dos : le droit et la justice. Cette décision juste s’affiche à la suite d’une requête déposée par la juge courageuse Fatou Bensouda, procureure de la CPI, auprès des juges de la cour, pour qu’ils se prononcent sur la compétence territoriale de la cour.

En décembre 2019, Bensouda est parvenue à ce qu’elle estime être « une base raisonnable incitant à croire que des crimes de guerre ont été commis ou sont en train de l’être en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza ». Mais alors que le peuple palestinien a enfin trouvé quelqu’un qui tente de mettre un terme aux violations continues auxquelles il est exposé, la nouvelle Administration américaine a refusé la décision. C’est ainsi que s’est dévoilé le visage réel de cette nouvelle Administration qu’elle tente de cacher derrière un faux masque fait de slogans parlant de démocratie et des droits de l’homme.

Ce qui attire l’attention dans le refus de la décision de la CPI, c’est qu’il émane de ce que le porte-parole du département d’Etat américain a nommé « l’engagement du président Biden envers la sécurité nationale israélienne ».

Le discours prouve un décalage par rapport à la réalité, en plus d’une omission des politiques injustes du gouvernement israélien vis-à-vis des Palestiniens. L’exemple le plus récent est la discrimination menée par le gouvernement israélien dans l’administration du vaccin contre le coronavirus. Bien qu’il ait obtenu une grande quantité de doses du vaccin, les vaccins sont réservés aux Israéliens, au détriment des Palestiniens. Le gouvernement israélien s’est même abstenu de vacciner des ouvriers palestiniens qui travaillent dans des projets israéliens. Une preuve que le racisme peut mener à une aberration, puisque ces ouvriers peuvent tout à fait contaminer leur entourage s’ils sont atteints par le virus. Le racisme peut aller jusqu’à nuire à ceux qui le pratiquent et non pas seulement à ceux contre lesquels ce racisme est pratiqué.

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