Fouad, l’ami. Fouad, le professeur. Fouad, le frère ou bien Fouad, l’humain. J’ai longuement hésité avant de choisir un titre à mon article. Finalement, j’ai opté pour « Fouad, l’ami » pour de nombreuses raisons. Il est tout à fait normal d’avoir un frère fidèle, un professeur singulier ou une personne proche digne de respect et d’estime, mais il est rare d’avoir un ami aussi fidèle et loyal.
Combien je suis fière, mon ami, d’avoir commencé ma carrière sous ta direction! Combien je suis fière d’avoir rejoint le service économique dont tu étais le chef à l’époque ! Combien je suis fière de la relation qui s’est consolidée tout au long des années non seulement entre nous deux mais aussi entre nos familles !
Je ne peux oublier le jour où je suis venue à Al-Ahram lorsque tu m’as accueillie pour la première fois. J’avais à peine terminé mes études universitaires et j’étais intimidée de franchir seule les portes de cette fondation grandiose. Je me souviens que ce jour-là, je suis venue accompagnée de ma mère. Tu n’as d’ailleurs pas arrêté de me taquiner à cause de ce comportement. Cependant, tu as réussi à comprendre mes craintes et tu es resté à mes côtés alors que j’effectuais mon premier test au journal.
Je me souviens de tes premiers encouragements dès que tu as lu ce que j’avais écrit. Tu as aussitôt incité les chefs de service à me joindre à leurs équipes. Je me souviens de la confiance que tu m’as donnée lorsque tu m’as demandé de faire le choix entre le service de traduction que je voulais rejoindre au départ et entre les services d’économie et de sport dont tu étais le responsable.
Je me souviens de tes mots tout simples, mais qui ont donné une grande confiance à la jeune fille qui faisait ses premiers pas dans le monde du journalisme. Une confiance dont j’avais grand besoin et j’ai fait mon choix: le service économie. Et de là a commencé ma carrière.
Jamais je n’oublierai ce jour lorsque tu m’as incitée à couvrir, pour la première fois, une conférence de l’automobile pour écrire un article qui a été aussitôt publié. Tes paroles me sonnent encore à l’oreille. « Ton premier article sera publié. Tu dois être fière ».
Bien sûr, ton encouragement ne se limitait pas à ma personne, mais s’étendait à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo. Tout comme l’a toujours fait avec nous tous, Monsieur Salmawy, le fondateur de l’Hebdo et son père spirituel. Fouad, les mots ne peuvent pas exprimer les sentiments de respect, de fraternité et d’estime que j’éprouve pour toi. Si je suis fière que nous avons réussi à concrétiser une image sincère de la fraternité réelle et de la loyauté mutuelle, je suis aussi fière qu’au début de cette nouvelle phase importante de ma vie à la tête de la rédaction d’Al-Ahram Hebdo, je sais que tu es à mes côtés et que tu me soutiendras dans chacun de mes pas.
Mon ami. Je ressens une grande gratitude et une grande joie non seulement parce que nous nous sommes toujours soutenus au point que tout le monde a parlé de ce genre rare d’amitié et de collégialité dans les locaux de l’Hebdo. Mais, j’éprouve aussi une grande gratitude pour le support que m’ont apporté tous les membres de la grande famille de l’Hebdo depuis le premier jour de mon travail.
De nombreuses positions de chacun des membres de cette grande famille qui me rendent fière d’en être membre. Je te remercie, mon ami. Je vous remercie, mes amis. Que Dieu préserve cette grande famille unie par les liens de la fraternité depuis plus de 25 ans. A la fin, je prie Dieu pour m’apporter son soutien pour réussir dans cette mission difficile et cette nouvelle étape de ma carrière professionnelle. Que Dieu vous préserve à mes côtés .
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