Une réalité difficile, un travail assidu, des espoirs et des rêves. C’est dans ce contexte que j’ai assisté pendant deux jours aux travaux de la 7e édition de la Conférence de la jeunesse, tenue la semaine dernière à la Nouvelle Capitale administrative. C’est ainsi que j’ai vu, chez les jeunes Egyptiens, l’avenir du pays, mais aussi un enthousiasme lucide basé sur des plans déterminés, des chiffres et des projets qui sont les indices de la réalité, qui révèlent les points forts comme les points faibles. J’ai pu voir une équipe de travail sérieuse venant des quatre coins de l’Egypte, une équipe homogène travaillant de concert comme une troupe musicale, une équipe de travail unie par une vision confiante en l’avenir. Et ce, malgré sa diversité. J’ai suivi tout ce qu’ils disent avec passion. Ils parlaient de l’Egypte de demain et que leurs rêves les emportaient. J’ai écouté leurs courtes allocutions qui ont abordé tous nos problèmes et présenté des solutions avec des plans clairs renforcés par des chiffres et des calendriers déterminés. Tout le monde participait à l’événement selon un système bien organisé malgré le grand nombre de participants. J’ai pu voir une détermination et une obstination à dépasser toutes les crises qui se sont accumulées au long des décennies de laisser-aller, de négligence et de coexistence avec la laideur. Et ce, afin de bâtir une Egypte nouvelle, belle et contemporaine. C’est sur cette génération que parie le président Abdel-Fattah Al-Sissi pour former le pont entre la réalité et le rêve qui n’est plus si loin.

Des rêves qui deviennent réalités

En suivant la conférence, nous pouvons voir ces rêves devant nous. Nous pouvons ressentir leur présence, les toucher même, exactement comme les édifices de la Nouvelle Capitale qui s’élèvent et qui scintillent autour de nous.

Il ne s’agit plus de maquettes, mais de bâtiments luxueux, de larges artères. Une répartition urbaine contemporaine. Et nous pouvons retrouver cela dans de nombreux projets s’étendant d’Assouan à la Côte-Nord où de nouvelles villes sont inaugurées les unes après les autres. Exactement comme nous avons vu sortir des sables la Nouvelle Capitale administrative, imposante et somptueuse, des dizaines, voire des centaines de mégaprojets ont été achevées.

Nous sommes aussi sur le point de réaliser un énorme essor dans l’appareil administratif de l’Etat et de tourner la page du système bureaucratique désuet qui n’est plus approprié à notre ère. Cette bureaucratie qui représentait un obstacle à l’évolution du système administratif. Donnons l’exemple des données des cartes d’approvisionnement, un système dont la mauvaise gestion a abouti à ce que les subventions allaient à ceux qui ne les méritent pas. Quand les données et les statistiques ne sont pas exactes, il devient impossible de planifier pour l’avenir, et si nous effectuons des plans, les résultats dériveront loin des objectifs, car la planification n’est pas basée sur des données correctes. De plus, il est facile de truquer certains papiers. C’est de là que se répand la corruption dans l’appareil administratif.

Aujourd’hui, nous récoltons les fruits des efforts déployés pour le développement administratif et technique basé sur les technologies de pointe dans les domaines de la télécommunication et des systèmes informatiques pour créer le cerveau moderne de l’Etat. Un cerveau capable d’enregistrer les données de 50 000 employés reliés par des serveurs sécurisés et conservés à une profondeur de 14 mètres sous terre. En effet, ces serveurs conservent les données de tous les appareils et de tous les citoyens qui y sont enregistrées. Grâce à ce nouveau système, de nombreux services seront présentés aux citoyens en toute rapidité, avec efficacité et précision. Sans oublier que les données sont d’une grande importance pour les projets, les investissements et les plans d’action des ministères et des appareils de l’Etat. Raison pour laquelle le président a déclaré que l’Etat posséderait un nouveau cerveau sophistiqué. Lorsque nous aurons possédé un tel cerveau, nous serons capables de planifier et de prendre des décisions rapides, précises et compétentes, afin de mettre un terme à l’ère de la bureaucratie et du laisser-aller. L’entrée en fonction du nouveau cerveau de l’Etat commencera à la fin de l’année prochaine, marquant ainsi un énorme essor.

Les exemples sont nombreux. Ils sont tous impressionnants, pleins d’espoir et de confiance en l’avenir avec un président déterminé à réaliser le rêve avec ces jeunes qui possèdent l’enthousiasme, la passion et la connaissance. Des jeunes qui nous transmettent une énergie positive et qui nous assurent que nos enfants vivront dans un meilleur environnement. Il s’agit de l’avenir pour lequel nous devons travailler, l’avenir qui portera les fruits de tous ces mégaprojets, ces dizaines de nouvelles villes avec leurs infrastructures et leurs services, tous ces ponts qui se prolongent sur plus de 8 000 km, avec une largeur de 3 à 6 allées qui traversent le désert. Ces nouvelles agglomérations urbaines, industrielles et agricoles changent le visage de l’Egypte et qui éradiquent les zones sauvages. Ces foyers cancéreux qui prenaient de plus en plus d’ampleur et qui menaçaient notre avenir, notre patrie et notre mode de vie, et où prolifèrent le crime, la débauche et les maladies. C’est en exterminant ces foyers dangereux que naissent de nouvelles sociétés avec de beaux bâtiments et des rues propres.

L’initiative « Vie digne » est l’un des grands projets ambitieux qui a commencé par les villages les plus pauvres en construisant de nouvelles maisons bénéficiant des services d’eau potable, d’électricité et de drainage sanitaire, et en créant des microprojets pour faire travailler les jeunes. Il s’agit d’une initiative ambitieuse qui vise à changer le visage de la campagne égyptienne, d’en éradiquer la pauvreté et l’ignorance, et de la placer au seuil d’une nouvelle ère.

Il est difficile d’aborder tous les projets qui m’ont impressionné, de transmettre cet esprit optimiste, dévoué, généreux, confiant et rêveur que j’ai pu voir dans les yeux de nos jeunes. Tout ce que je peux confirmer c’est que l’Egypte est au seuil d’une nouvelle étape de son histoire. Elle se trouve au seuil d’un énorme essor dans les domaines de l’économie, des services, de l’infrastructure, du mode de vie, de l’enseignement et des soins médicaux grâce à son président, à ses jeunes et à son peuple qui mérite une vie meilleure.