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La lutte contre la corruption

Mardi, 01 octobre 2019

La décision de faire comparaître en justice un nombre d’employés de la présidence ainsi que d’autres travaillant dans une grande entreprise de construction ne constitue qu’un exemple des démarches décidées par la direction politique et visant à lutter contre la corruption, quelle que soit la position de ceux qui la pratiquent. Ces démarches font partie d’un plan global dont l’objectif est de combattre la corruption, qui a pris une ampleur dangereuse au cours des 4 dernières décennies, à tel point que la lutte contre la corruption est devenue l’un des plus importants défis que l’Egypte et sa direction politique affrontent actuellement. Il est bien connu que les personnes corrompues qui occupent des postes importants ainsi que leurs alliés tentent de résister à ces efforts de lutte, estimant qu’elles sont assez fortes pour poursuivre leurs activités illégales et, en particulier, pour s’accaparer les biens de l’Etat.

Quand le président Al-Sissi est arrivé au pouvoir, la corruption avait atteint un stade dangereux, au point d’entraver la production et le développement, et les personnes corrompues avaient une organisation forte avec des alliés partout. Il est, en outre, évident que ces personnes comptent sur des assistants qui sont des hommes de loi et des experts en gestion pour les aider à ne pas tomber entre les mains des appareils de contrôle et de justice.

Le plan de la direction politique en matière de lutte contre la corruption est basé sur plusieurs axes, dont le premier est de réduire le volume de la corruption et de donner une chance aux personnes qui se sont accaparées des biens de l’Etat et qui veulent les rendre ou en payer le prix, s’il est difficile de les rendre. Ce qui signifie accepter la rédemption d’un grand nombre de personnes qui n’ont pas commis de crimes répétés. Les procédures contre un grand nombre de personnes qui avaient mis la main sur des biens de l’Etat sous différentes formes et qui ont accepté de les rendre ou d’en payer le prix ont, en effet, été abandonnées.

D’aucuns pensent que la corruption se limite aux pots-de-vin, à l’accaparement de biens publics et au détournement de fonds. La vérité est que ce genre de crimes représente uniquement la partie émergée de l’iceberg, tandis que d’autres crimes sont devenus très élaborés et compliqués. Leur découverte est donc devenue une chose très difficile, en particulier pour ce qui est de la fraude fiscale et douanière, du blanchiment d’argent et des crimes électroniques ainsi que de nombreux autres délits. C’est pour cela qu’il y a deux ans, la direction politique a décidé de fonder l’Académie nationale de lutte contre la corruption, dont l’objectif était de former des cadres capables de détecter de tels crimes et de faire comparaître les coupables en justice.

Le combat contre la corruption n’est pas facile, car les personnes corrompues disposent d’outils développés et la lutte doit se baser sur le développement de l’appareil administratif de l’Etat. L’Etat s’est concentré sur cette mission et a installé un appareil moderne, qui présente des services avec rapidité et précision en se basant sur la technologie la plus sophistiquée en matière de stockage des données et de leur organisation. Et ce, pour protéger ces dernières contre toute manipulation qui empêcherait le démasquage des personnes corrompues.

Le président Al-Sissi a assuré à plusieurs occasions que la lutte contre la corruption était l’un des objectifs principaux de l’Etat, qu’il n’hésiterait pas à poursuivre quelle que soit la position de ceux qui la pratiquent. Cette insistance a donné une forte impulsion aux appareils de contrôle qui oeuvrent à dévoiler les foyers et les mécanismes de corruption.

La participation des forces armées aux projets d’infrastructure et autres a joué un grand rôle dans le combat contre la corruption. En effet, les projets dont les forces armées assument l’installation, la gestion ou la supervision ont permis d’identifier ceux qui mènent leurs affaires en recourant à des principes de monopole et de corruption. Cela prouve que les bons éléments sont capables de prendre la place des mauvais.

Les projets réalisés par les forces armées ont fortement inquiété les personnes corrompues, qui ont ressenti qu’elles allaient être démasquées et que leur espace se rétrécissait petit à petit, parce qu’un concurrent honnête et fort entrait sur scène. Un concurrent parfaitement conscient de l’importance d’une économie nationale fondée sur des bases justes et des règles d’intégrité et de respect de la loi, qui empêchent le pillage des ressources au profit d’un cercle étroit d’hommes d’affaires corrompus.

Il était donc naturel de voir ceux-ci lancer des campagnes médiatiques contre les projets réalisés par l’Etat à travers la propagation de fausses rumeurs, parce qu’ils ont compris qu’ils ne pourraient pas continuer à épuiser les ressources de l’Egypte. Les plans décidés par l’Etat pour lutter contre la corruption permettront sans aucun doute de réaliser une victoire importante contre ce phénomène.

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