Le Salon international du livre du Caire fête ses 50 ans cette année. Ce salon a commencé tout petit alors qu’il accueille aujourd’hui des milliers d’éditeurs, des dizaines de pays hôtes et des centaines de participants. A ses débuts, il a été entouré par les Arabes de toutes parts, aujourd’hui, il est devenu un grand marché du livre.On y trouvait la production de toutes les librairies arabes, des livres de tout genre. Des colloques et des soirées poétiques ont répandu les voix des poètes arabes comme Nizar Al-Qabbani, Mahmoud Darwich, Al-Bardouni et Samih Qassem et ont fait briller les intellectuels tels que Youssef Idriss, Zaki Naguib Mahmoud et Naguib Mahfouz sans oublier les dizaines d’artistes qui présentaient leurs expériences singulières. Dès son commencement, le Salon du livre a été la flamme qui a illuminé les quatre coins du monde arabe. Les intellectuels arabes tenaient fort à y participer chaque année. Son public arrivait tous les jours de tout le monde arabe. Des milliers de personnes venaient des capitales arabes spécialement pour visiter le Salon du Caire. L’édition était plus prospère, les collections historiques, qui venaient des imprimeries et des maisons d’édition libanaises, trouvaient un intérêt particulier en Egypte. Les prix de ces ouvrages, même étrangers, étaient abordables. On y trouvait même des oeuvres de médecine, de chimie et de sciences dans leurs éditions les plus récentes en Europe et aux Etats-Unis.
La culture en fête au Salon du livre
Cette année, dans le salon qui fête ses 50 ans, nous allons voir de nouvelles images, de nouvelles méthodes d’exposition grâce aux nouvelles technologies d’arrangement, d’exposition et d’illumination avec un nombre grandiose d’éditeurs égyptiens, arabes et étrangers. Il s’agit de l’une des fêtes égyptiennes de la culture qui existe depuis un demi-siècle maintenant. De nombreuses figures de proue ont présenté à ce salon les efforts de toute une vie pour qu’il aboutisse à ce qu’il est aujourd’hui. De nombreux symboles ont illuminé ce salon dans ses colloques et ses ateliers. Nous devons nous souvenir de tous ceux-ci à l’occasion du jubilé d’or de ce salon. Mais nous devons avant tout nous souvenir du passé glorieux de la culture égyptienne qui doit être présente dans tous les colloques. Il s’agit de l’histoire d’une nation, des efforts de plusieurs générations et de la démarche de symboles qui ont créé avec dévotion la gloire de la culture égyptienne à toutes les époques.
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