L’Egyptese trouve aujourd’hui confrontée à une tempête houleuse d’accusations et le président Abdel-Fattah Al-Sissi est au centre de cette tempête. Le président a prononcé un discours à l’attention du peuple selon lequel un complot est en train d’être fomenté impliquant des parties internes et externes. Les justifications de cette tempête sont nombreuses. Certains voient clairement que l’Egypte s’est engagée sur la voie du développement après de longues années d’anarchie. Il existe des signes prometteurs que l’Egypte avance vers un avenir meilleur.
En dépit du contexte régional tendu et des circonstances économiques difficiles, l’armée égyptienne n’a jamais été bousculée. Elle est devenue l’une des plus fortes armées arabes et a protégé l’Egypte des désastres qui ont touché les pays voisins qui ont spolié leurs ressources et ont fait de leurs peuples des laissés-pour-compte. L’objectif était d’affaiblir l’armée égyptienne, comme ce fut le cas avec les autres armées, et qu’une guerre civile éclate en Egypte entraînant le pays dans un cercle infernal. Les regards du monde entier sont braqués sur l’armée égyptienne qui lutte pour défendre le pays contre le terrorisme. L’armée égyptienne est aujourd’hui la clé de la sécurité et de la stabilité, et elle contribue à la reconstruction de l’Egypte.
Nombreux sont les indices qui montrent que l’Egypte change. A commencer par les projets réalisés aujourd’hui. Les institutions travaillent nuit et jour dans tous les domaines. Il faut bien comprendre qu’une économie en déroute comme la nôtre nécessite des années pour être rétablie.
A mon avis, le dossier des ONG qui est actuellement examiné devant les tribunaux est un procès égyptien à 100 %, même si des parties y sont impliquées. Le financement de la société civile fait partie d’un mauvais héritage de l’ancien régime. Après un long silence, l’Etat a rouvert le dossier et les tempêtes ont été déclenchées à nouveau sur les droits de l’homme. Certains ont essayé de faire un lien entre les problèmes découlant du financement étranger adressé aux ONG et le meurtre du jeune italien Regeni.
Il n’est pas normal du tout que toutes ces mines explosent en même temps.
La rencontre entre le président Sissi et le roi d’Arabie saoudite était une nécessité, surtout que certaines forces sur la scène internationale avaient pour objectif de saper les relations égypto-saoudiennes. L’Arabie saoudite a accordé une importance financière particulière à une partie oubliée de l’Egypte qui a fait l’objet d’une grande négligence à savoir le Sinaï. De nombreux accords ont été conclus dans des domaines comme l’électricité, l’éducation, les routes et les eaux. Il fallait bien dans cette mêlée qu’un problème intervienne et qu’il explose devant ces acquis. Il s’agit de l’erreur fatale commise par notre gouvernement au sujet de l’accord de Tiran et de Sanafir. Le problème a commencé par une erreur gouvernementale et ne sera rectifié que par le gouvernement, même s’il remet l’affaire entre les mains des Egyptiens. L’Arabie saoudite n’a aucune convoitise à l’égard de l’Egypte et l’Egypte n’a aucune intention de s’accaparer un pouce de terre qui n’est pas la sienne. Pour trancher cette affaire, il faut revenir au point de départ, ce qui s’est d’ailleurs reflété dans le discours du président Sissi avec les représentants du peuple. L’accord sera présenté au complet au parlement égyptien conformément à la Constitution. Le président a été clair et tranchant en évoquant le dossier des deux îles. Le Dr Moufid Chéhab a fourni les références juridiques qui montraient que les îles sont saoudiennes.
Nous devons, nous en tant que peuple, regagner confiance. Nous suspectons tout et nous n’avons ni confiance en nous ni en nos constantes nationales, et c’est une erreur fatale parce qu’elle reflète des déformations qui ont gravement affecté la personnalité égyptienne et qui ont sapé pas mal de ses aspects positifs .
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