Une journaliste palestinienne a été tuée mercredi 11 décembre parmi 9 Palestiniens, dans des raids israéliens ciblant plusieurs régions dans la bande de Gaza, selon des sources locales palestiniennes. 

Les mêmes sources ont affirmé que cinq civils palestiniens ont été tués, y compris la journaliste palestinienne Iman Al-Shanti et son fils, lors de bombardement par les forces de l’occupation d’un bâtiment dans la ville de Gaza. 

L'année 2024 a été particulièrement meurtrière pour les journalistes. 104 journalistes ont été tués dans le monde au cours de cette année dont plus de la moitié à Gaza, selon un décompte publié mardi par la Fédération Internationale des Journalistes ( FIJ ) . 

« Le massacre est en train de se dérouler sous les yeux du monde entier en Palestine », a dénoncé Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ. 

D'après cette insitution, 55 professionnels des médias palestiniens ont été tués en 2024. Et depuis le début de la guerre en octobre 2023, le nombre de journalistes tués s'élève à 138, faisant de ce territoire « l'un des plus dangereux de l'histoire, du journalisme moderne, derrière l'Irak, les Philippines et le Mexique », souligne la Fédération. 

D'après le président de la Fédération, beaucoup de journalistes sont délibérément visés. 

Face à cette triste situation, une réponse internationale doit permettre l'adoption d'une convention contraignante sur la sécurité des journalistes en zones de conflits. 

La Fédération Internationale des Journalistes publie chaque année un décompte plus alarmiste que celui de Reporters sans frontières, en raison de l'application de mode de calculs différents.