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Le Hezbollah libanais revendique une deuxième attaque en 24 heures sur une base navale israélienne

AFP , Vendredi, 08 novembre 2024

Le mouvement a également lancé des missiles sur un aéroport militaire au centre d'Israël.

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Les roquettes lancées depuis le Liban explosent dans la mer Méditerranée comme on peut le voir de Haïfa, au nord d’Israël. Photo : AP

Le mouvement libanais Hezbollah a annoncé vendredi avoir tiré des missiles sur une base navale israélienne près de Haïfa, dans le nord d'Israël, la deuxième attaque de ce type en moins de 24 heures.

C'est une "réponse aux attaques et aux massacres commis par l'ennemi israélien" au Liban, a déclaré le Hezbollah dans un communiqué, précisant avoir visé la base navale de Stella Maris, au nord-ouest de Haïfa.

Le mouvement avait affirmé jeudi avoir attaqué cette même base navale avec des roquettes, pour les mêmes raisons.

Dans un communiqué séparé, le Hezbollah a aussi indiqué qu'il avait visé vendredi avec des missiles la base aérienne de Ramat David, située à environ 45 kilomètres de la frontière israélo-libanaise.

Le Hezbollah tire des projectiles sur Israël depuis le 8 octobre 2023, le lendemain du début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza. Le Hezbollah affirme agir ainsi en soutien au Hamas.

L'agence nationale d'information libanaise (Ani) a affirmé vendredi que l'armée israélienne avait fait exploser des maisons vendredi dans trois villages du sud du Liban.

"Depuis ce matin, l'armée de l'ennemi israélien a procédé à des détonations à l'intérieur des villages de Yaroun, Aïtaroun et Maroun al-Ras, dans la région de Bint Jbeil, visant à détruire les maisons résidentielles qui s'y trouvent", a déclaré l'Ani.

Le Hezbollah a indiqué vendredi avoir aussi lancé des missiles sur la base aérienne israélienne de Tel Nof au sud de Tel-Aviv.

Depuis le 23 septembre, Israël mène une campagne de frappes intenses au Liban, et depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays.

Le Hezbollah a accepté un cessé le feu, quelques jours avant l'assassinat de son leader Hassan Nasrallah.

Plus de 2.600 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, en majorité des civils, selon le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

* Article modifié par Ahraminfo.

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