Grâce à un beau final de Sébastien Buemi dans la Toyota n° 8, le constructeur japonais a remporté les 8 Heures de Bahreïn et le championnat du monde constructeur. Photo : AFP
Toyota a remporté le titre mondial des constructeurs d'endurance (WEC) 2024 en remportant les Huit heures de Bahreïn samedi, battant Porsche sur le fil pour deux petits points.
Le titre des pilotes va au Français Kévin Estré, au Belge Laurent Vanthoor et à l'Allemand André Lotterer, qui ont terminé 11e sur leur Porsche-Penske. C'est le premier titre en championnat du monde d'endurance pour un pilote français depuis 2016.
Grâce à un final époustouflant du Suisse Sébastien Buemi, la Toyota N.8, qu'il partageait avec le Néo-Zélandais Brendon Hartley et le Japonais Ryo Hirakawa, a terminé devant la Porsche N.5 du Français Frédéric Makowiecki, du Danois Michael Christensen et de l'Australien Matt Campbell.
La Ferrari N.51 des Italiens Antonio Giovinazzi et Alessandro Pier Guidi associés au Britannique James Calado, initialement arrivée 2e, a été déclassée plusieurs heures après l'arrivée suite à une infraction au règlement sur les pneus.
La firme allemande perd au final le championnat du monde pour deux points au profit de Toyota.
Ce sont les Toyota qui s'étaient montrées les plus rapides en qualifications mais, au départ, la Ferrari N.51 parvenait à s'immiscer entre elles.
La Porsche-Penske N.6 d'Estré, Vanthoor et Lotterer, déjà en tête du championnat du monde des pilotes avant cette épreuve, s'élançait 6e sur la grille mais sortait de la piste dans le premier tour et se retrouvait bonne dernière des 18 Hypercars au départ.
- Peugeot 3e, Alpine 4e -
La Toyota N.8 de Buemi, Hartley et Hirakawa, alors en tête, partait en tête à queue au bout de 20 minutes de course, heurtée par un concurrent attardé laissant la tête à la Ferrari N.51.
Après ces premiers tours plutôt animés, la course se stabilisait et, au bout de trois heures, c'est toujours la Ferrari N.51 qui menait devant la Porsche N.12 du Team Jota et la Toyota N.7, la Porsche Penske N.6 remontant elle à la 8e position.
Sur le coup des six heures de course, la Toyota N.7 du Néerlandais Nyck de Vries, du Japonais Kamui Kobayashi et du Britannique Mike Conway, qui avait longtemps mené la chasse derrière la Ferrari de tête avant de connaître des ennuis mécaniques, abandonnait.
La Porsche N.6 poursuivait sa remontée, la Toyota des futurs vainqueurs n'étant elle que 10e avec une stratégie d'arrêts au stand décalée alors que 13 Hypercars étaient encore dans le même tour.
A une heure de l'arrivée, la Porsche-Penske N.5 était au commandement avec la Toyota N.8 sur ses talons. La gestion des pneus se révélait cruciale et la Toyota dépassait la Porsche.
Du côté des voitures françaises engagées, la Peugeot N.93 du Français Jean-Eric Vergne, du Suisse Nico Müller, et du Danois Mikkel Jensen monte sur le podium après le déclassement de la Ferrari. Elle devance l'Alpine N.35 des Français Jules Gounon et Paul-Loup Chatin et de l'Allemand Ferdinand Habsburg qui a terminé sur ses talons à moins d'une seconde.
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