Les premiers intervenants ont éteint un incendie à ciel ouvert à Lod près de Tel-Aviv, apparemment causé par un missile tiré depuis le Yémen. Photo : AFP
L'armée israélienne a affirmé qu'un missile tiré depuis le Yémen avait traversé dimanche 15 septembre, le centre d'Israël avant de tomber sur son territoire, sans faire de blessé.
"Un missile sol-sol a été identifié en train de traverser le centre d'Israël depuis l'est puis est tombé dans une zone dégagée", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué, ajoutant qu'"aucun blessé n'a été signalé".
Dans un communiqué ultérieur, envoyé un peu avant 07H00 (04H00 GMT), elle a précisé que le "missile avait été tiré depuis le Yémen".
"Les explosions entendues ces dernières minutes proviennent du système d'interception (des missiles). Le résultat de l'interception est en cours d'examen", a ajouté l'armée.
Les rebelles houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont lancé plusieurs attaques contre Israël en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas.
Cette guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
En juillet dernier, les Houthis ont mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil israélien.
En représailles, l'armée israélienne a bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis, le 20 juillet.
Début août, le chef des rebelles houthis du Yémen avait jugé "inévitable" début août une riposte à cette attaque.
Les rebelles houthis ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans le golfe d'Aden et la mer Rouge.
Ces attaques perturbent le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ce qui poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition maritime internationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.
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