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Le ministère de la Santé à Gaza annonce un nouveau bilan de 31 272 morts

Ahraminfo , (avec AFP) , Mercredi, 13 mars 2024

A 159 jours de la guerre à Gaza, le bilan s'élève à 31 272 morts et près de 73 024 blessés selon le ministère de la Santé palestinien.

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Un jeune Palestinien continue de dédommager un parent blessé qui reçoit des soins après que le bombardement israélien. Photo : AFP

Le ministère de la Santé palestinien à Gaza a annoncé mercredi 13 mars un nouveau bilan de 31 272 personnes tuées, et de 73 024 blessés à 159 jours depuis le début de la guerre à Gaza.

Le ministère de la Santé a fait état d'un total de 88 morts au cours des dernières 24 heures, précisant que 72% des victimes des bombardements sont des femmes et des enfants

Au moins 27 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation, en majorité des enfants, a-t-il indiqué. 

Sans trêve à l'horizon, plusieurs pays ainsi que l'Union européenne ont décidé d’installer des voies alternatives pour faire acheminer les aides, par mer et air.

Mardi, un premier bateau chargé de 200 tonnes de vivres a quitté le port chypriote de Larnaca pour Gaza, empruntant un couloir mis en place par l'UE et plusieurs pays. Ce bateau de l'ONG espagnole Open Arms qui évolue à très petite vitesse se trouvait mercredi à environ 260 km de Gaza, selon le site Vessel Finder.

Pour leur part, plusieurs pays arabes et occidentaux parachutent quotidiennement depuis une dizaine de jours des repas et des aides médicales sur la bande de Gaza surtout le nord où la situation est particulièrement désespérée.

Mais les envois par mer ou les parachutages ne peuvent se substituer à la voie terrestre, martèle l'ONU. Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime qu'il faut 300 camions d'aide alimentaire par jour pour répondre aux besoins immenses des quelque 2,4 millions d'habitants dont la grande majorité est menacée de famine d'après l'ONU.

« Quand nous étudions les voies alternatives pour apporter de l'aide, par la mer ou par les airs, nous devons nous rappeler que nous devons le faire parce que la voie terrestre habituelle est fermée », a dit Josep Borrell.

« Et le fait d'affamer la population est utilisé comme une arme de guerre », a-t-il déploré.

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