« Au cours des 100 dernières années, les règles de travail au sein du ministère des Affaires étrangères ont évolué, ainsi que la méthode de sélection des nouveaux diplomates. Alors que le choix se limitait uniquement aux jeunes hommes diplômés de la faculté de droit issus des familles aristocrates, le ministère regroupe désormais des jeunes de différentes formations selon les critères de la compétence. Il a également ouvert ses portes à la femme qui a atteint le poste d’ambassadrice et qui a représenté son pays dans de nombreux pays du monde ».
Mamdouh Abbas, président du conseil des curateurs de la Fondation Kemet Boutros Ghali pour la paix et le savoir.
« Le ministère égyptien des Affaires étrangères a toujours confirmé l’identité araboafricaine de l’Egypte, ainsi que sa dimension méditerranéenne. Ce qui a permis à l’Egypte de jouer un grand rôle sur les scènes régionale et internationale comme la création du Mouvement de non-alignement, de l’Organisation de l’union africaine et de la Ligue arabe ».
L’ambassadeur Amr Moussa, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de la Ligue arabe.
« Le ministère égyptien des Affaires étrangères représente l’une des plus importantes institutions de l’Etat égyptien contemporain (…). Son histoire est honorable. Il s’agit d’une longue histoire dans la préservation de la souveraineté de l’Egypte, de son indépendance et de sa décision ».
Dr Mohamad Afifi, professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université du Caire et ancien secrétaire général du Conseil suprême de la culture.
« La diplomatie égyptienne est l’une des diplomaties les plus compétentes, les plus actives et les plus performantes. Elle représente une école prestigieuse qui a ses fondements, ses concepts, ses coutumes et ses traditions. Elle a ainsi contribué à la création de la majorité des diplomaties du tiers-monde et a participé aux activités des institutions internationales ».
L’ambassadeur Hussein Hassouna, membre de la Commission des Nations- Unies pour la loi international
« La célébration de ce centenaire nous implique dans le fait de travailler dans un cadre stratégique intégré pour une action arabe commune et de nous concentrer sur notre appartenance arabo-africaine. C’est ainsi que se révèle l’importance que l’Egypte dirige cette action arabe dès maintenant. Une action qui devrait se doter d’un plan stratégique complet pour accroître le rapprochement avec l’Afrique ».
L’ambassadeur Magued Abdel-Fattah, président de la délégation de la Ligue arabe auprès des Nations-Unies à New York.
« De nombreux dossiers ont été introduits par les dames de la diplomatie égyptienne, comme le dossier du développement. Citons dans ce cadre les efforts de l’ambassadrice et ministre Mervat Al-Tellawy, ainsi que les dossiers relatifs aux droits de la femme et au logement, et les efforts de l’ambassadrice Bahiga Arafa. Sans oublier le dossier de la lutte contre la discrimination sexiste contre la femme et les efforts de l’ambassadrice Naëla Gabr, ainsi que ses efforts dans la lutte contre la traite humaine. Des dossiers chauds qui sont désormais soulevés dans tout rassemblement international ».
L’ambassadrice Wafaa Bassim, membre de la Commission des droits de l’homme des Nations-Unies.
« La diplomatie égyptienne a contribué à créer l’identité égyptienne en définissant les intérêts fondamentaux, qu’il s’agisse des intérêts relatifs à la sécurité nationale ou à la sécurité régionale. Cette attention accordée à ces intérêts de manière professionnelle a distingué l’Egypte des autres pays. Ceci explique pourquoi des diplomates égyptiens étaient toujours choisis dans des institutions et organisations internationales ».
Dr Abdel-Moneim Saïd, ancien PDG de la Fondation Al-Ahram et du journal Al-Masry Al-Youm.
« Je pense qu’aucun corps diplomatique ou ministère des Affaires étrangères n’ait travaillé dans la cause palestinienne comme l’ont fait l’Egypte et son ministère des Affaires étrangères. Nous y avons travaillé pendant 5 ou 6 décennies en traversant toutes les guerres, à commencer par la guerre de 1948 puis la proclamation de l’Etat d’Israël et la guerre de 1956 dans laquelle nous avons largement contribué ».
Dr Moustapha Al-Fiqi, directeur de la Bibliotheca Alexandrina.
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