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Un bus transportant des étudiants universitaires s’est écrasé et a fait chavirer sur une autoroute dans le nord-est de l’Égypte. Photo : (Médias sociaux)
Le Conseil des ministres a approuvé, mercredi 11 décembre, la modification de certaines dispositions de la loi 66/73 relative à la circulation routière. En vertu de l’amendement, toute personne qui refuse de se soumettre à un test d’alcoolémie ou de dépistage de stupéfiants sera désormais considérée comme « positive » et sera passible d’une peine de prison d'au moins un an.
L’Egypte a connu récemment une série d’accidents meurtriers dus à des facteurs humains. En octobre dernier, un bus transportant des étudiants de l’Université d’Al-Galaa, a été renversé sur l’autoroute Aïn Shokhna-Le Caire dans le gouvernorat de Suez faisant 12 morts et 33 blessés. Le conducteur du bus a été déféré devant le tribunal pénal pour consommation de stupéfiants et homicide involontaire.
En 2014, le gouvernement a lancé un plan de dépistage des produits stupéfiants pour les fonctionnaires dont la première phase concerne les conducteurs de bus scolaires et de camions.
En vertu de l’amendement de la loi 66/73, le test de dépistage est obligatoire pour toute personne qui entre dans la fonction publique. Les tests de dépistage sont également destinés aux fonctionnaires en service.
En vertu de l’article 76 de la loi amendée, toute personne qui conduit un véhicule sous l’influence d’un stupéfiant ou d’une substance alcoolisée est passible une peine d’emprisonnement comprise entre trois mois et un an, et d’une amende comprise entre cinq cents et mille livres égyptiennes.
La peine est doublée en cas de récidive dans un délai d’un an à compter de la date du jugement définitif.
En cas de blessure causée à une ou plusieurs personnes due à la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de stupéfiants, le conducteur est passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins deux ans et d’une amende d’au moins 10 000 livres égyptiennes. La même peine est appliquée en cas de conduite en sens inverse.
En cas de décès d’une ou de plusieurs personnes ou de blessure entraînant une incapacité totale, la peine sera de trois à sept ans de prison et une amende d’au moins 20 000 livres égyptiennes. De plus, le permis de conduire sera retiré pour une durée de 90 jours si l’infraction est commise pour la première fois et si le conducteur est en état d’ébriété ou sous l’effet de stupéfiants.
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