Le président Abdel Fattah Al-Sissi et le roi jordanien Abdallah II ont exprimé leur engagement dans le succès de la conférence de soutien à la réponse humanitaire pour Gaza, qui se tiendra au Caire le 2 décembre prochain, a indiqué un communiqué officiel de la présidence égyptienne publié mercredi 27 novembre suite à leur réunion au Caire.

« Il est impératif d’aboutir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, d’acheminer l’aide humanitaire à l’enclave et de s’appuyer sur les conclusions du sommet arabe et islamique extraordinaire qui s’est tenu récemment à Riyad » ont insisté les deux dirigeants.

L'Organisation de la coopération islamique, la Ligue arabe et l'Union africaine ont signé le 12 novembre un document pour un mécanisme de coopération tripartite sur le soutien à la cause palestinienne.

Ce mécanisme implique le renforcement des efforts conjoints sur le plan politique, juridique, humanitaire, médiatique et culturel pour soutenir les droits du peuple palestinien, qui est victime d'un génocide, d'un déplacement forcé, et d’une destruction systématique de leurs habitats par les forces d'occupation israéliennes. 

Selon le communiqué de la présidence égyptienne, Al-Sissi et son homologue ont souligné l'importance pour la communauté internationale d'assumer ses responsabilités afin d'assurer l'accès humanitaire à Gaza, ainsi que le rôle central joué par l'UNRWA dans ce contexte.

A cet égard, les deux chefs d’Etats ont réitéré leur refus absolu de délaisser la cause palestinienne ou de déporter les Palestiniens de leurs terres. Ils se sont prononcé en faveur de l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les lignes du 4 juin (issu du traité de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale), constituant selon eux la principale garantie du rétablissement de la stabilité dans la région.

Par ailleurs, les deux dirigeants ont salué le cessez-le-feu au Liban, annoncé mardi soir (et entré en vigueur ce mercredi matin), soulignant leur préoccupation pour la sécurité, la souveraineté et la stabilité du Liban et leur rejet de toute agression.

Il s’agissait de la quatrième visite du roi de Jordanie en Egypte, dans le cadre des efforts bilatéraux pour favoriser la désescalade à Gaza et au Liban.