Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le directeur de la CIA, William Burns, ont évoqué les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, lors d’une réunion jeudi 31 octobre au Caire, affirme un communiqué de la présidence de la République.

Les deux responsables ont également évoqué les efforts visant à garantir à la bande de Gaza l’accès immédiat et complet à l'aide humanitaire, une priorité absolue pour l'Egypte, étant donné la détérioration des conditions humanitaires dans l’enclave palestinienne.

« Al-Sissi a souligné le rôle important de l'UNRWA et la nécessité de ne pas entraver son travail », affirme le communiqué soulignant l'importance de la solution des deux Etats comme moyen de parvenir à la paix et à la sécurité dans la région.

Le Liban a également été au cœur des discussions. Al-Sissi a souligné l'urgence d'un cessez-le-feu pour préserver la souveraineté, et l’intégrité territoriale de ce pays ainsi que sa stabilité et la sécurité de son peuple.

« Al-Sissi a mis en garde contre les dangers que représenterait une escalade régionale continue, en raison des graves répercussions sur les peuples de la région », a indiqué le communiqué.

Israël poursuit parallèlement ses frappes contre les civils à Gaza, au moment où les pays médiateurs s'apprêtent à proposer une trêve « de moins d'un mois », prévoyant un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël et une augmentation de l'aide humanitaire, selon une source proche des négociations.

Cette proposition a fait l'objet de discussions dimanche et lundi à Doha entre le chef du Mossad (renseignement extérieur israélien), David Barnea, le directeur de la CIA, William Burns, et le Premier ministre qatari.

Depuis la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023, toute la région du Moyen-Orient est « au bord du gouffre », a indiqué le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

L'offensive israélienne à Gaza a fait plus de 43 163 morts, en majorité des enfants et des femmes, selon les données du ministère de la Santé à Gaza.

Quant au Liban, plus de 1 780 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre 2024, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.