Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty et son homologue Nigérien Bakary Yaou Sangaré ont tenu une conférence de presse au Caire mercredi 30 octobre. Photo : Page Facebook du ministère des affaires étrangères.
Le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue du Niger, Bakary Yaou Sangaré, au Caire mercredi 30 octobre.
Leurs discussions ont porté sur de nombreuses questions dont les plus importantes sont la coopération bilatérale, surtout dans les secteurs de la santé, le domaine agricole, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme. « L'Egypte a déjà effectué un projet réussi de ferme modèle au Niger et nous voulons étendre ce modèle de coopération et réaliser la bonification par l'Egypte de plus de terres agricoles au Niger », a déclaré Badr Abdelatty au cours de la conférence de presse conjointe tenue après leur rencontre.
L’Egypte avait déjà envoyé des médecins, des médicaments et des équipements médicaux pour aider le Niger lors des dernières inondations durant les mois de juillet, août et septembre derniers.
Les discussions des deux responsables ont porté aussi sur la lutte contre le terrorisme, la coopération dans les domaines de la sécurité, en plus de la coopération entre l'Académie militaire égyptienne et l'Académie de police égyptienne et leurs homologues nigériennes. « L'Egypte a le potentiel, les capacités et l'expertise pour nous aider à lutter contre le terrorisme », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Niger.
Selon Badr Abdelatty, la stabilité dans la région africaine du Sahel passe par le développement et la lutte contre le terrorisme dans l’ensemble du continent. « L'Egypte soutient pleinement le Niger et les pays de la région du Sahel dans la lutte contre le terrorisme. L'Egypte considère la région africaine du Sahel comme une partie intégrante de la sécurité nationale égyptienne. La sécurité et la stabilité de la région dépendent de la sécurité et de la stabilité de l'Egypte », notant que les relations avec le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Gabon et le Tchad connaîtront un développement qualitatif dans la période à venir.
Les discussions ont également porté sur de nombreuses questions régionales, notamment la question palestinienne et la poursuite de l'agression brutale d'Israël contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban.
« La sécurité et la stabilité ne peuvent être instaurées en présence des illusions et de l’arrogance du pouvoir actuel, aucune stabilité ne peut avoir lieu sans la récupération des droits légitimes du peuple palestinien ».
L'expérience de l'Egypte dans la lutte contre le terrorisme repose sur une approche globale fondée sur plusieurs aspects, en l'associant au développement. Le premier aspect est social et économique, ce qui implique d'offrir des opportunités d'emploi aux jeunes et d'améliorer le niveau de vie. Le deuxième aspect est la sécurité et le troisième est la lutte contre les perceptions et idées extrémistes.
L'institution d'Al-Azhar a joué un rôle majeur dans la lutte contre le terrorisme, en formant des imams modérés et en luttant contre les pensées extrémistes.
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