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Les Etats-Unis apprécient les efforts égyptiens pour parvenir à un accord de cessez-le-feu : Blinken

Maha Salem , Mercredi, 18 septembre 2024

Abdelatty affirme que toute escalade dans la région, y compris ce qui s'est passé hier au Liban, entrave la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

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Le secrétaire d’État américain Antony Blinken descend un escalier avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty lors de leur réunion au palais Tahrir, dans le centre du Caire. Photo : AFP

Au cours de sa visite officielle en Egypte, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a rencontré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, mercredi 18 septembre. Suite à cette rencontre, les deux responsables ont tenu une conférence de presse conjointe. La position de deux pays sur la situation dans la région et plusieurs questions épineuses ont été abordées au cours de cette conférence.

De son côté, le secrétaire d'Etat américain, Blinken, a expliqué que les questions en suspens dans l'accord de cessez-le-feu à Gaza doivent être résolues pour mettre en œuvre l'accord d'échange des détenus. Washington a présenté aux parties égyptienne et qatarie des solutions aux points en suspens de l'accord de cessez-le-feu à Gaza.

Le responsable américain a insisté qu’un cessez-le-feu à Gaza facilitera la conclusion d'un accord entre le Liban et Israël et toutes les parties doivent s'abstenir de toute escalade. « Il doit y avoir un cessez-le-feu à Gaza et les efforts doivent être déployés et renforcés pour améliorer la situation dans le sud du Liban. L'Egypte est un partenaire indispensable pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza ».

Les Etats-Unis apprécient les efforts égyptiens pour parvenir à un accord garantissant la libération des détenus dans la bande de Gaza et la livraison des aides humanitaires.

Blinken a insisté que l’Egypte est un partenaire important pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée.

Le ministre égyptien a déclaré que l’Egypte traite et considère le Hamas comme une faction palestinienne nationale. Selon Abdelatty, le mouvement Hamas affirme pleinement son engagement envers les deux documents d'accord lors des négociations du 27 mai et du 2 juillet derniers.

Abdelatty a affirmé qu’il est inacceptable que l'occupation israélienne utilise la politique de la famine comme arme de punition collective contre les Palestiniens. Le principal problème qui entrave l'accord de cessez-le-feu à Gaza est le manque de la volonté politique de l'une des parties. Cette volonté politique est l’élément fondamental et nécessaire pour conclure l’accord de cessez-le-feu.

« Parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza calmera le conflit dans la région et évitera qu’elle soit entraînée dans une guerre régionale. Il est nécessaire de parvenir rapidement à un accord pour libérer les détenus à Gaza et augmenter l’acheminement des aides humanitaires pour la bande de Gaza », a insisté Abdelatty.

Le ministre égyptien a rappelé que l’Egypte a mis en garde à plusieurs reprises contre le danger d'une escalade dans la région et contre les tentatives de l’entraîner dans une guerre régionale. L’Egypte réaffirme son rejet total de toute présence militaire israélienne du côté palestinien du terminal de Rafah.

Abdelatty a prévenu que ce qui s’est passé hier au Liban annonce l’entrée de la région dans une guerre globale. L’Egypte est solidaire avec le gouvernement et le peuple libanais tout en rejetant toute violation de la souveraineté libanaise. La position égyptienne est claire et rejette toute politique unilatérale qui porte atteinte à l'unité et à la stabilité du Liban.

Selon le ministre égyptien, toute escalade dans la région, y compris ce qui s'est passé hier au Liban, entrave la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

L’Egypte insiste sur l'importance de parvenir à un accord juridique contraignant concernant le barrage éthiopien de la Renaissance et de ne pas nuire aux intérêts des deux pays en aval.

Le ministre égyptien a déclaré que les deux pays ont discuté de la question de la stabilité au Moyen-Orient et de l'importance de libérer la région des armes de destruction massive.

 

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