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Le ministre égyptien des Affaires étrangères à Madrid pour parler de la guerre à Gaza

Ahraminfo , Vendredi, 13 septembre 2024

Des représentants de pays arabes et européens, dont le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, ont de nouveau plaidé à Madrid vendredi pour faire avancer la solution dite à deux Etats, l'un palestinien, l'autre israélien, sur fond de guerre à Gaza.

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Le ministre des Affaires étrangères et de l'Emigration, Badr Abdelatty avec son homologue espagnol José Manuel Albares. Photo : Page Facebook du ministère des affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères et de l'Emigration, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue espagnol, José Manuel Albares, au début de sa visite à Madrid pour participer à la réunion ministérielle sur la question palestinienne, selon un communiqué publié par le ministère sur sa page officielle, vendredi 13 septembre.

L'ambassadeur Tamim Khallaf, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères et de l'Emigration, a expliqué que le chef de la diplomatie égyptienne a eu un échange de vues avec son homologue espagnol sur les développements à Gaza et les efforts égyptiens pour parvenir à un cessez-le-feu et mettre fin à la tragédie humanitaire dans l’enclave palestinienne.

Abdelatty a salué les relations historiques entre l’Egypte et l'Espagne et la position de Madrid en faveur de la cause palestinienne, en particulier sa « sage décision » de reconnaître l'Etat palestinien. L'Espagne, qui a reconnu le 28 mai l'Etat de Palestine en même temps que l'Irlande et la Norvège, a adopté depuis le début du conflit à Gaza une position très critique vis-à-vis d'Israël.

Le chef de la diplomatie égyptienne a exprimé l'espoir qu'un plus grand nombre de pays reconnaissent l'Etat palestinien qui est une condition essentielle à la paix au Moyen-Orient.

Seul Moyen

"La mise en oeuvre de la solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer une paix juste et durable dans la région par la coexistence pacifique et sûre de l'Etat de Palestine et de l'Etat d'Israël", a insisté lors d'une conférence de presse le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares.

Interrogé sur l'absence d'Israël lors de cette réunion, M. Albares a expliqué que le pays n'avait pas été invité parce qu'il n'appartient "ni au groupe des Européens, ni au groupe de contact arabo-islamique", mais a assuré qu'il serait "ravi" qu'Israël participe à des discussions sur la solution à deux Etats.

Cette rencontre, baptisée "Pour l'application des deux Etats", a rassemblé le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Egypte et de la Turquie, tous membres du Groupe de contact arabo-islamique pour Gaza, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.

L'Union européenne était représentée de son côté par son Haut représentant pour les Affaires étrangères Josep Borrell, mais aussi par les chefs de la diplomatie irlandais, norvégien, slovène et espagnol, dont les pays ont reconnu au printemps l'Etat de Palestine.

José Manuel Albares a pour sa part souligné l'importance de renforcer les échanges commerciaux, d'augmenter les investissements espagnols en Egypte notamment dans des secteurs comme les infrastructures, les transports, l’eau et les énergies vertes et renouvelables.

 

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