L’Egypte a condamné avec la plus grande fermeté le bombardement israélien de l'école « Al-Tabéïne » qui servait d'abri à des déplacés à l'est de Gaza, ce qui a entraîné la mort de plus de 100 civils palestiniens et des dizaines de blessés, dans un communiqué diffusé par le ministère des Affaires étrangères et de l’Emigration et des expatriés égyptiens samedi 10 août.

« L’Egypte dénonce également la poursuite des agressions israéliennes contre les civils de Gaza », a indiqué le communiqué en ajoutant que cela illustre un mépris sans précédent des principes du droit international et du droit international humanitaire.

Située dans le centre de Gaza-ville, l'école Al-Tabéïne a été frappée dans la nuit de vendredi à samedi, causant une autre catastrophe humanitaire avec un bilan de plus de 100 morts, en majorité des femmes et des enfants, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il a dénoncé un « massacre atroce ».

Selon le communiqué, l’Egypte appelle à une position internationale unifiée et efficace pour protéger le peuple palestinien et mettre un terme à la série d'attaques contre les civils désarmés.

« La poursuite de ces crimes extensive et cibler intentionnellement ce grand nombre de civils non armés à chaque fois que les efforts des médiateurs s’intensifient pour essayer de trouver une formule de cessez-le-feu marque l'absence de volonté du côté israélien de mettre fin à cette guerre vicieuse », a poursuivi le communiqué.

Selon le communiqué, l’Egypte poursuivra ses efforts diplomatiques et ses communications pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la bande de Gaza et pour œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu.

Cette frappe intervient alors que les médiateurs égyptiens, qataris et américains ont invité le Hamas et Israël à reprendre les négociations au Caire ou à Doha pour « pour régler les différends et conclure un accord sans tarder ».

En plus, jeudi, des frappes israéliennes sur deux écoles de Gaza-ville avaient fait 18 morts, selon la Défense civile de Gaza. L'armée israélienne avait également indiqué que ces établissements abritaient des centres de commandement du Hamas.