Archives - Les manifestations du 30 juin 2013 sur la place Tahrir au Caire. Photo : Reuters
Les Egyptiens bénéficieront de trois jours de congé à partir du vendredi 28 juin jusqu’au dimanche 30 juin 2024. Ce jour férié, précédé de deux autres, sera payé pour les travailleurs des ministères, des départements gouvernementaux, des organismes publics, des unités administratives locales et des entreprises du secteur public et privé en Egypte.
Et ce, à l'occasion de la fête de la Révolution du 30 juin, a annoncé le premier ministre, Mostafa Madbouly, sur la page officielle du Conseil des ministres, tout en précisant que les examens du baccalauréat se dérouleront selon le calendrier prévu.
Le 30 juin 2013, soit le premier anniversaire de la victoire du président Mohamed Morsi, le premier président élu après la révolution du 25 janvier 2011, des millions de manifestants descendent dans les rues et appellent à sa démission protestant contre une Déclaration constitutionnelle qu’il avait publiée et qui devait lui accorder des pouvoirs illimités.
Avant les manifestations, une pétition à cet effet avait été lancée par l’opposition et avait recueilli près de 22 millions de signatures. Après trois jours de manifestations grandioses, la police et l’armée refusent les ordres de Morsi qui veut réprimer la foule.
Les deux institutions, piliers historiques de l’Etat, rejoignent l’opposition. Forte d’un soutien notable de la majorité de la population, l’armée décide de reprendre les choses en main. Le général Abdel-Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense, donne 48 heures au président pour prendre les mesures nécessaires au rétablissement de la stabilité.
Le 3 juillet 2013, le Conseil suprême des forces armées arrête Morsi et déclare qu’il n’est plus le président. Le président de la Cour constitutionnelle, Adly Mansour, est alors nommé président par intérim. Il ne s’est pas présenté à la présidentielle suivante qui a été remportée par Sissi.
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