Le ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry et son homologue néo-zélandais, Winston Peters. Photo : ministère des Affaires étrangères
Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Shoukry a reçu lundi 1er avril son homologue néo-zélandais, Winston Peters, au Caire pour discuter des questions régionales et internationales, notamment les développements dans la bande de Gaza, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid.
Le chef de la diplomatie égyptienne a mis en garde contre la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, affirmant le rejet catégorique de l'Egypte de tout scénario visant la déportation forcée des habitants de Gaza ou l'invasion terrestre de Rafah, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Shoukry a souligné la nécessité pour le Conseil de sécurité d'assurer la mise en œuvre de la résolution 2728, adoptée le 25 mars, appelant pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Il a également exprimé son appréciation de la participation de la Nouvelle-Zélande aux forces multinationales et aux observateurs internationaux dans le Sinaï.
D’autre part, Shoukry a passé en revue les contacts intensifs menés par l'Egypte pour œuvrer à un cessez-le-feu au Soudan, ainsi que la situation en Libye et en Syrie, et les développements liés aux menaces en mer Rouge, a indiqué le ministère.
L'annonce par Israël d'une offensive prochaine à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, pour l'essentiel des déplacés, a suscité beaucoup d'inquiétude au sein de la communauté internationale.
Une semaine après l'annulation par Israël d'une visite d'une délégation à Washington, une réunion en visioconférence aura lieu lundi entre des responsables israéliens et américains au sujet de l'offensive prévue à Rafah, a déclaré à l'AFP une source israélienne sous couvert d'anonymat, précisant qu’une réunion en personne se tiendra plus tard dans la semaine.
Les opérations israéliennes ont coûté la vie à 32 845 personnes, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé à Gaza et provoqué une catastrophe humanitaire et des destructions colossales.
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