Le ministre des affaires étrangères Sameh Shoukry lance le discours de l'Égypte à Genève. Photo: page officielle du ministère
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a exprimé mardi sa préoccupation quant à la gestion internationale de la crise à Gaza, mettant en lumière une politique de deux poids, deux mesures dans le traitement des violations des droits de l'Homme.
Lors de son discours à Genève, il a notamment critiqué les manœuvres de certains acteurs : « les tentatives de certains acteurs internationaux de saboter les efforts de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, alors même qu'elles font tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter la guerre dans d'autres crises, revient à donner Israël le feu vert pour poursuivre ses violations ».
Shoukry a particulièrement condamné l'intention annoncée par Israël de lancer une opération militaire à Rafah, soulignant la position ferme de l'Egypte contre toute action susceptible d'aggraver la situation des Palestiniens déplacés. Il a rappelé que Rafah représente un refuge critique pour plus de 1,4 million de Palestiniens et a mis en garde contre les graves conséquences d'une telle opération sur la paix régionale. L'appel à un cessez-le-feu immédiat et à la fin des hostilités a été renouvelé dans son discours.
En outre, Shoukry a présenté les avancées de l'Egypte en matière de droits de l'homme, mettant en avant les efforts nationaux pour promouvoir et protéger ces droits dans le cadre de la Stratégie nationale des droits de l'homme.
Il a souligné l'engagement de l'Egypte à interagir avec les mécanismes internationaux de droits de l'homme et à coopérer avec le Haut-Commissaire aux droits de l'homme.
Cette prise de position de l'Egypte à Genève reflète son rôle actif dans la médiation des conflits et son engagement envers les principes des droits de l'homme, tout en critiquant les inégalités dans l'approche internationale des crises humanitaires et des conflits.
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