L’Egypte, en tant que pays hôte, était la voix de l’Afrique lors de cet événement. « Les institutions internationales et les Banques Multilatérales de Développement (BMD) ont un rôle important à jouer pour fournir aux pays africains des financements à faible coût pour lutter contre le changement climatique, surtout avec les conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine », a déclaré le président Sissi lors d’une séance intitulée « Le rôle des banques de développement dans la mobilisation des capitaux pour aider le secteur privé à investir dans les infrastructures » dans le cadre des réunions de la BAII à Charm Al-Cheikh.
« L’Egypte a une expérience particulière dans ce contexte, car elle a connu un écart important que l’Etat a tenté de combler au cours des 8 dernières années, grâce à un plan d’investissement ambitieux. Les investissements de l’Etat dans les infrastructures visaient à raccourcir le délai nécessaire pour combler ce déficit. Nous disposons aujourd’hui d’une infrastructure développée, performante et suffisante pour progresser vers un avenir économique meilleur », a déclaré le président, en soulignant que « l’expérience de l’Egypte en matière d’infrastructures a montré que la mise en place des projets ne se fait pas seulement par la planification, mais par la planification et l’exécution, et par la prise de conscience quant à l’importance de ces projets pour le développement du continent africain ».
Le secteur privé, partenaire du développement
Dans son discours, le président Sissi a souligné les mesures prises par l’Egypte pour attirer les investisseurs. Il a évoqué la politique de l’Etat relative à la propriété, qui vise à établir les règles du jeu entre les secteurs public et privé. En fait, l’Egypte a un plan ambitieux visant à accroître la contribution du secteur privé à l’économie nationale et selon les experts, la BAII peut aider Le Caire à atteindre cet objectif. « La plupart des projets d’infrastructure qui ont été mis en place en Egypte l’ont été par des entreprises du secteur privé. Environ 5 000 entreprises du secteur privé ont participé à ces projets », a expliqué le président, en notant la volonté de l’Etat de laisser le secteur privé diriger les efforts de développement en Egypte.
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