Le lutteur égyptien Mohamed Ibrahim Elsayed « Kisho » a été libéré par les autorités françaises après avoir été acquitté des allégations de harcèlement sexuel en marge des Jeux Olympiques (JO) de Paris, a indiqué un communiqué du Comité Olympique Egyptien (COE).

« L’enquête a été terminée en raison du manque de preuves. Après avoir eu recours aux caméras de surveillance au lieu de l’incident, les autorités françaises n’ont trouvé aucune mauvaise conduite de la part du joueur envers la femme, comme elle avait prétendu », a dit un communiqué diffusé par le COE.

« Je vous confirme la levée de la garde-à-vue ce jour, ainsi que le classement sans suite de la procédure, l’infraction étant insuffisamment caractérisée », a écrit le ministère public, sollicité par l'AFP. 

« Kisho », médaillé de bronze aux JO de Tokyo en 2021 en lutte gréco-romaine (-67 kg), a été interpellé vendredi, soupçonné d'avoir agressé sexuellement une cliente d’un bar où il a passé la nuit, a indiqué le Parquet de Paris vendredi.

Le lutteur égyptien a quitté le poste de police et s’est dirigé à l’aéroport de Charles de Gaulle en vue de son retour au Caire.

Kisho fera l’objet d’une procédure disciplinaire à son retour en Egypte, mais le COE a précisé qu’elle n’aurait comme sujet que la sortie du Village olympique et son absence sans préavis ni permission après que les accusations d’agression sexuelle aient été infondées.

Elsayed, 26 ans, a été éliminé en huitièmes de finale des JO de Paris mercredi face à Hasrat Jafarov (Azerbaïdjan).

Selon les déclarations des responsables de la délégation égyptienne, il avait quitté le Village olympique pour voir la finale de lutte jeudi, mais n’était pas rentré et avait fermé son téléphone.