Après sa 4e place historique aux Jeux Olympiques (JO) de Tokyo en 2020, la sélection égyptienne de handball aborde les JO de Paris en tant que favorite pour décrocher une médaille à Paris.
Il est clair que le grand succès réalisé à Tokyo a relevé le plafond des ambitions des Egyptiens qui sont très confiants en ce qui concerne la capacité de leur équipe nationale à faire mieux qu’en 2021.
A Tokyo, les Egyptiens avaient perdu la médaille de bronze après leur défaite contre l’Espagne 31-33. « Nous avons une grande chance de remporter une médaille à Paris, et je pense que nous sommes capables de réaliser cet exploit », indique avec beaucoup de confiance Ali Zein, vétéran de la sélection.
Les Egyptiens sont d’autant plus confiants qu’ils abordent les JO de Paris avec presque les mêmes effectifs qu’à Tokyo. L’arrière gauche de Zamalek à l’époque et actuel joueur de Kielce Hassan Qaddah est le seul absent du groupe. Une grande perte, mais l’équipe est garnie de stars qui peuvent combler le vide laissé par le meilleur buteur du Championnat du monde des -20 ans remporté par l’Egypte en 2019.
Ahmed Hicham dit Dodo, meilleur joueur de ce tournoi, qui joue à Montpellier en France, évolue au même poste que Qaddah et est le meneur de jeu de l’équipe.
Yehya Al-Deraa, joueur de la célèbre formation hongroise de Veszprémet, meilleur joueur des deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), peut facilement évoluer dans les deux postes.
En ce qui concerne l’arrière droit, le fabuleux Ahmed Al-Ahmar, il a annoncé sa retraite au niveau international, mais l’arrière du PSG Yehya Khaled se présente comme son digne successeur, prenant les commandes du flanc droit. Khaled est épaulé par l’arrière de Nîmes Mohab Saïd.
Le groupe comprend aussi des joueurs très expérimentés comme Ali Zein, le gardien Karim Hindawi, l’ailier droit Mohamed Sanad et le solide défenseur Ibrahim Al-Masri.
Groupe difficile
Les Egyptiens auront une mission difficile aux JO car l’Egypte se trouve dans un groupe assez relevé. La présence de deux superpuissances mondiales du handball, à savoir la France, championne olympique, et le Danemark, champion du monde, anéantit pratiquement les chances de l’Egypte de décrocher l’une des deux premières places du groupe.
Mais l’Egypte peut aspirer à la troisième place, car les autres adversaires du groupe, la Norvège, l’Argentine et la Hongrie, semblent à la portée des Pharaons.
Selon le système de la compétition, les 4 premières équipes des deux groupes se qualifient pour les quarts de finale. « Notre groupe est assez difficile, c’est une réalité. Mais on va faire notre maximum pour éviter un adversaire puissant en quarts de finale », indique Ali Zein.
En ce qui concerne la préparation, elle est parfaite. Les Pharaons ont effectué plusieurs stages de préparation à l’étranger et ont disputé plusieurs rencontres amicales face à des équipes puissantes comme la Croatie, la Suède et la Slovénie.
Le sélectionneur des Pharaons, Juan Carlos Pastor, a fait le maximum pour préparer son équipe techniquement et physiquement. « Nous nous sommes bien préparés pour les JO et notre équipe possède tous les atouts pour remporter une médaille. Nous étions assez proches d’une médaille à Tokyo, mais il nous manquait quelques petits détails. Nous avons gagné beaucoup d’expériences à Tokyo et j’espère qu’on sera à la hauteur pour remporter une médaille », conclut Yehya Al-Deraa.
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