Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ashraf Sobhy, a annoncé jeudi 17 octobre l’adoption d’une nouvelle réglementation ayant trait aux déplacements des sportifs à l’étranger, aux camps d’entrainement, aux procédures médicales requises pour les athlètes en voyage, ainsi qu’au choix des représentants de l'Egypte aux réunions des organismes sportifs internationaux (en Egypte ou à l’étranger).

Il s'agit d’une refonte des procédures relatives aux déplacements des missions sportives à l’étranger. L’objectif est d’obtenir les meilleurs résultats possibles sans commettre des excès au niveau de la participation aux compétitions internationales.

La nouvelle réglementation régit également les procédures ayant trait à l’accueil, par les différentes fédérations, des compétitions et des événements sportifs ainsi que les procédures médicales requises pour les sportifs en déplacement à l’étranger.

Une série d’autres mesures financières et administratives seront annoncées dans les prochains jours, en application des directives du président Al-Sissi, affirme-t-on.

En effet, après les résultats décevants de la mission égyptienne aux Jeux Olympiques de Paris, le chef de l’Etat avait exigé une réforme radicale de la gestion des fédérations sportives en Egypte.

Bien que la délégation égyptienne aux JO était la plus grande de l’histoire (148 athlètes dont 51 femmes et 97 hommes), elle n’a obtenu que 3 médailles.

Al-Sissi avait exigé une révision juridique minutieuse des mesures administratives ayant trait au décaissement des sommes financières allouées aux sportifs.

Le premier ministre, Mostafa Madbouly, avait affirmé que les Egyptiens attendaient plus de trois médailles aux JO. Et le secrétaire général du Comité olympique égyptien et président de la Fédération égyptienne de pentathlon moderne, Shérif El-Erian, avait également déclaré que « l’Egypte mérite mieux que 3 médailles » dans un entretien à Al-Ahram Hebdo, le 24 août 2024.

Plusieurs athlètes égyptiens s’étaient plaints à l’issue des JO de Paris 2024 alléguant des actes de corruption et de mauvaise gestion, notamment le pongiste égyptien Omar Assar.

Il y a eu aussi des plaintes concernant le manque de préparation des athlètes notamment les lutteurs, et la mauvaise organisation. La championne de natation Farida Osman avait accusé la Fédération égyptienne d’être à l’origine de sa non qualification aux JO de Paris.