Devant leur public, les Marocains ont bien mieux entamé ce match que leurs adversaires du soir. Après à peine sept minutes de jeu, Youssef El Fahli s’est infiltré dans la surface avant de s’écrouler après un contact. Celui-ci semblait trop léger, mais après de longues minutes de vérification auprès de la VAR, Issoufou Dayo a eu le droit de se présenter au point de penalty pour ouvrir le score.

Durant la première mi-temps, les joueurs de Zamalek ont globalement été dépassés dans l’investissement et l’impact physique. À l’image du deuxième but, inscrit sur un long centre d’Adil Tahif, sur lequel Mohamed El Morabit s’est imposé avec autorité pour faire le break.

De quoi faire réagir les Égyptiens au retour des vestiaires. Eux qui avaient créé si peu de situations dangereuses dans le premier acte sont revenus forts dans le second. Un délice de centre de Zizo est venu s'écraser sur la tête de Seifeddine Jaziri qui a propulsé le cuir au fond des filets. Une action en trompe-l'œil finalement, puisque les hommes de Jose Manuel Gomes n'ont pas montré grand-chose de plus.

Un coup de patte magique de Zizo, voilà à peu près tout ce qu'ils avaient en réserve. Et ce, quand bien même Berkane a largement baissé en régime à mesure que le chrono filait. Mais rien n'y a fait, le rythme est retombé, trop bas pour une finale. Heureusement pour le spectacle et pour les supporters de Zamalek, il y aura un match retour. Le 19 mai, en terre égyptienne, les deux clubs devront faire au moins un peu mieux. Car l'écart est minime, d'autant plus que les Cairotes bénéficieront d'un but marqué à l'extérieur.