La course pour le Mondial 2026 a débuté. L’Egypte, qui a raté son billet pour le Mondial qatari en 2022, veut se racheter afin de ne pas se retrouver en dehors de la Coupe du monde américaine. Mais pour cette édition, le scénario sera différent. L’Afrique a désormais 9 places parmi les 48 équipes, contre 5 seulement depuis 1998. Les Pharaons, qui ne comptent que 3 participations seulement au Mondial, auront ainsi une plus grande chance d’être parmi l’élite mondiale.
L’Egypte se trouve dans un groupe abordable avec le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, Djibouti et l’Ethiopie. Le coup d’envoi sera donné au mythique Stade du Caire jeudi 16 novembre face à Djibouti. Les Egyptiens feront ensuite le déplacement au Liberia trois jours plus tard pour affronter la Sierra Leone.
« Nous avons de grands objectifs que nous voulons réaliser. Il est très important en début de parcours de ne pas laisser tomber des points et d’obtenir des victoires. Les équipes africaines travaillent durement et progressent constamment. Nous aussi, nous voulons jouer à notre niveau et continuer à évoluer », a déclaré l’entraîneur, Rui Vitoria, lors d’une conférence de presse jeudi 9 novembre.
Des effectifs au complet
Le septuple champion d’Afrique ne devrait pas souffrir contre Djibouti et la Sierra Leone, qui figurent aux 189e et 122e places au classement mondial de la FIFA du mois d’octobre. Pourtant, Vitoria a convoqué son arsenal au complet avec notamment le fer de lance de Liverpool Mohamed Salah, l’attaquant d’Eintracht Frankfurt Omar Marmoush et le milieu d’Arsenal Mohamad Al-Nenni. L’équipe a aussi témoigné du retour du gardien Ahmad Al-Chennawi et du défenseur Rami Rabïa, pour la première fois depuis le match de barrage contre le Sénégal le 29 mars 2022. « Nous avons une liste de 7 gardiens et j’ai besoin de travailler avec Al-Chennawi. Le retour de Rami est un message à tous les joueurs. Nous suivons tous les joueurs et la porte de la sélection est ouverte à tous. Deux de nos défenseurs, Ahmad Hégazi et Mahmoud Hamdi, sont blessés et Rami s’est distingué récemment avec son club et a mérité sa place dans la sélection », a expliqué le technicien portugais.
Vitoria a aussi convoqué le duo de Zamalek Mohamad Sobhi et Ahmad Fattouh, suspendus par leur club pour des raisons disciplinaires, et qui n’ont pas joué de matchs récemment. Une décision qui fait polémique. « Je ne veux pas être influencé par des facteurs extérieurs. Sobhi est un bon gardien pour l’avenir et Fattouh compte une très grande expérience bien qu’il n’ait que 25 ans », a expliqué le technicien portugais.
L’entraîneur des Pharaons regarde au-delà de ces deux matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde, car bien que le Mondial reste le grand rêve des Egyptiens, la sélection sera prochainement confrontée à sa plus grande épreuve : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La CAN 2023 débutera en janvier prochain, et les deux matchs des 16 et 19 novembre constitueront la dernière chance pour les Pharaons de boucler leurs préparatifs pour la Côte d’Ivoire. « La Coupe d’Afrique approche et il faut maintenant mettre à l’épreuve tout le travail qu’on a fait lors des 18 derniers mois. Ce groupement et les matchs contre Djibouti et la Sierra Leone seront nos derniers matchs de préparation pour la Coupe d’Afrique », a conclu Vitoria.
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