Assem Khalifa : La joie me comble. Je suis heureux pour Mohamad Al-Chorbagui qui a fait un fort come-back. Il a récupéré son niveau de jeu et il a réussi à travers cet exploit à améliorer son classement mondial. Il mérite vraiment le titre de champion du monde. Quant à Ranim Al-Welili, elle mérite aussi d’être la championne du monde. C’est une joueuse parfaite. Son squash est exceptionnel et son jeu dépasse celui de la légende malaisienne de squash Nicol David, la plus talentueuse joueuse dans l’histoire du circuit du squash féminin. Bien que ce soit un sport individuel, ces victoires ne sont que le fruit de la bonne stratégie appliquée par la Fédération égyptienne de squash depuis de longues années. On encourageait ces jeunes joueurs à participer aux importants tournois pour acquérir de l’expérience, améliorer leurs classements mondiaux et avoir le maximum de joueurs en top 10 du circuit mondial professionnel.

— C’est donc une année exceptionnelle ...

— Oui ! L’année 2017, c’est une année de gloire pour le squash égyptien, on domine totalement le circuit mondial. L’Egypte est championne du monde junior, hommes et dames par équipes. Le champion du monde juniors hommes individuels est Marwan Tareq, tandis que la championne du monde juniors dames est Rawan Réda. En catégorie professionnels hommes et dames, l’Egypte est aussi championne du monde hommes et dames par équipes. Et voilà le duo égyptien Mohamad Al-Chorbagui et Ranim Al-Welili qui viennent de remporter les deux titres individuels de champions du monde. Les experts de squash affirment que l’Egypte est par excellence la meilleure nation du squash. Selon eux, il ne s’agit pas seulement de la victoire réalisée par les joueurs, mais le niveau de jeu est vraiment exceptionnel. L’ancien champion égyptien Ahmad Barrada a assisté l’année dernière aux Championnats du monde qui ont eu lieu en Egypte. Il a été ébloui par le niveau des joueurs égyptiens. Il a remarqué une grande amélioration du niveau de squash par rapport aux autres pays du monde.

— Possédons-nous de jeunes joueurs capables de maintenir l’Egypte au sommet ?

— Oui, bien sûr. On possède des talents exceptionnels. Si jamais le squash serait inscrit aux Olympiades 2024, on possède, à titre d’exemple, deux joueurs très forts et qui garantissent deux médailles individuelles pour l’Egypte : le joueur d’Ahli Moustapha Al-Esseili et la joueuse alexandrine de Smouha Rawan Réda. Cela sans compter les autres joueuses qui brillent actuellement en circuit juniors et professionnels.