Al-Mashat devrait également s’entretenir avec des responsables singapouriens et des institutions financières internationales en marge de la conférence.
Dans son discours, la ministre a souligné l’intérêt grandissant à la question du climat pendant les dernières années, mais, selon elle, les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19, ainsi que la guerre en Europe ont réduit cet intérêt et augmenté le coût de l’action climatique.
Mme Al-Mashat a ajouté que la concrétisation de l’agenda de l’action climatique nécessite la multiplication des ressources financières et une répartition équitable de celles-ci. Selon elle, l'engagement des pays développés à fournir 100 milliards de dollars aux pays en développement reste insuffisant, compte tenu des besoins réels.
Et de poursuivre : « Pour bien combler ce fossé, il est important de reconnaître les inégalités du financement climatique, notamment pour l’Afrique qui a besoin d'environ 250 milliards de dollars pour apporter sa part de contribution, alors que seulement 19 milliards de dollars sont disponibles ».
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