Lors de la réunion Pré-COP27 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, la présidence égyptienne de la COP27 a souligné l'importance que le monde développé tienne ses engagements climatiques pour éviter une « crise de confiance », tout en gardant l’espoir de voir des progrès lors de la COP27 prévue à Charm Al-Cheikh en novembre.
S'adressant devant une soixantaine de ministres venus du monde entier sur l'impact des promesses non tenues par le monde développé, Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères et président de la COP27, a déclaré : « Nous n'avons pas encore atteint la somme des 100 milliards de dollars, qui en soi est plus un symbole de confiance et de réconfort qu'un remède aux besoins climatiques réels ».
Malgré l'ampleur du défi auquel sont confrontés de nombreux pays, compte tenu des problèmes géopolitiques et économiques actuels, le responsable égyptien a parlé de la nécessité de faire des progrès en déclarant que « retarder l'action ne fera que la rendre plus difficile et plus coûteuse ».
L'inclusion des pertes et préjudices à l'ordre du jour de la COP27 serait un changement significatif et permettrait à la COP27 de progresser sur quatre domaines-clés de l'action climatique : l'adaptation, l'atténuation, le financement et les pertes et préjudices.
« Nous devons développer et cultiver un sentiment de confiance et de compréhension mutuelles. Nos efforts ne doivent pas être perçus comme une équation à somme nulle. Nous devons tous être à la hauteur de l'occasion et faire preuve de leadership, mettre de côté les intérêts nationaux étroits et privilégier la coopération, les compromis et les scénarios gagnant-gagnant », a conclu M. Choukri.
Toujours dans le cadre de la Pré-COP, la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a participé à une réunion intitulée « Défis et priorités », au cours de laquelle « les ministres et les chefs de délégations se sont entretenus des résultats attendus de la conférence sur le climat COP27, ainsi que de l'importance de finaliser le programme sur l'atténuation, d'aller de l'avant avec le financement de l'adaptation et d'activer le mécanisme de Santiago pour les pertes et préjudices », d’après les déclarations de la ministre.
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