Nous voilà réunis encore une fois alors que de nombreux événements sont survenus pendant l’année écoulée, provoquant des crises politiques et posant des défis qui ont eu un impact sur le monde entier aux niveaux de la nourriture, de l’énergie et des chaînes d’approvisionnement.

Il est évident que ces défis représentent des charges supplémentaires pour nos pays, en particulier les pays en développement. Cependant, selon les scientifiques, le changement climatique est le défi existentiel qui menace le plus notre planète et dont les répercussions s’aggravent de plus en plus, avec la hausse de température globale.

Les inondations dernièrement survenues au Pakistan, qui ont causé la mort de nombreuses personnes et des dégâts sans précédent, ainsi que les incendies de forêts qui ont lieu en Europe et aux Etats-Unis, tirent la sonnette d’alarme quant à l’avenir de nos enfants et nos petits enfants.

Nous devons passer rapidement à l’acte et coordonner nos efforts pour mettre en œuvre les engagements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons renforcer notre capacité d’adaptation, ainsi que le financement destiné aux pays en développement.

En attendant de vous accueillir à la COP27, les 7 et 8 novembre prochain, je suis sûr que notre réunion aujourd’hui lance un message important et prépare la voie pour des résultats plus concrets à Charm Al-Cheikh.

La communauté internationale, malgré ses différends politiques, ne doit pas renoncer aux engagements pris, ni aux politiques adoptées en matière de lutte contre le changement climatique ».