Dans l’un des pays, les jardins ont disparu : il est interdit de cultiver, de cueillir ou de récolter. L’Etat contrôle les jardins et l’alimentation, mais Marius prendra tous les risques pour faire pousser quelques plantes de tomate pour que son fils Clovis connaisse le goût de la liberté. Le goût des tomates qui ont mûri à l’abri d’une fenêtre n’est pas du tout le même que celui d’un fruit gorgé de soleil, mais il sera un symbole de liberté …
L’amour entre le père et le fils donne une douceur indéniable au récit. L’auteur, Christophe Léon, né en 1959, opte pour une fin ouverte. Après des études aux beaux-arts et différents métiers dont joueur professionnel de tennis et appareilleur en orthopédie, il a passé de nombreuses années à douter de lui, mais aussi de la société. Un temps engagé dans le monde de l’entreprise, il s’est décidé à vivre pauvrement dans le luxe : l’écriture. Le texte est traduit vers l’arabe par Miranda Bishara.
Lien court: