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Deux auteurs égyptiens nominés pour le Prix Cheikh Zayed du livre

Rasha Hanafy, Dimanche, 11 mars 2018

La liste des nominés du Prix Cheikh Zayed du livre 2018 a été publiée la semaine dernière. Deux Egyptiens y figurent, respectivement dans la catégorie « littérature » et « jeune romancier ». Les vainqueurs seront connus le 30 avril.

Deux auteurs égyptiens nominés pour le Prix Cheikh Zayed du livre

C’est la première fois qu’un de ses romans est sélectionné pour un prix.Yakfi Annana Maan (il suffit d’être ensemble) est le dernier roman du journaliste et romancier Ezzat Al-Qamhawi.

Il a été publié par les éditions Al-Masriya Al-Lobnaniya en 2017 et c’est la maison d’édition qui l’a proposé au comité du Prix Cheikh Zayed du livre. Le roman figure aujourd’hui sur la liste des nominés de la catégorie « littérature ».

L’ouvrage constitue un tournant pour Al-Qamhawi dans son parcours littéraire. L’auteur explique en effet que pour la première fois, il ne parle pas de politique.

« Il s’agit d’une his­toire d’amour entre Gamal Mansour, avocat au début de la soixantaine, et Khadija Al-Babi, jeune artiste dans la trentaine. La différence d’âge ne constitue pas d'obstacle entre les deux.

Leur professionnalisme, chacun dans son domaine, mène à avoir une complémentarité dans leurs points de vue. La question principale dans cette histoire romantique est celle de la différence de l’âge en amour », déclare Al-Qamhawi à la presse. Le roman se déroule entre l’île de Capri, Rome et Le Caire.

Al-Qamhawi, né le23décembre1961dans le gouver­norat de CharqiyaenEgypte, est un romancier etjournalistediplômé de la faculté de l’information de l’Univer­sité du Caire. Il a commencé par tra­vailler pour Al-Akhbar et il a aidé, 10 ans plus tard, à établir la revue litté­raire Akhbar Al-Adab (les nouvelles littéraires).

En décembre 2012, Al-Qamhawia reçu la médaille Naguib Mahfouz de littérature pour son roman Beit Al-Dib (la maison du loup). Parmi ses romans, citons Madinet Al-Lazza (la ville du désir) et Al-Bahr Khalf Al-Sataër (la mer der­rière les rideaux).

Musique et soufisme

« C’est un moment exceptionnel ». Telle est la première réaction du romancier et ingénieur égyptien Ahmad Al-Qaramlawi quand il a su que son dernier roman Amtar sayfiya (pluies estivales) figurait sur la liste des nominés du Prix Cheikh Zayed du livre dans la catégorie des jeunes romanciers.

Le roman se déroule dans un endroit commercial imagi­naire qui remonte à l’époque mame­louke, au Caire. C’est un roman sur la musique et le soufisme, qui a pris un an de travail de documentation de la part de l’auteur. « Je me suis tou­jours intéressé à la croyance et à ce que les gens voient comme une réa­lité absolue.

Comment cela apparaît dans leur esprit et s’installe dans leur âme, de sorte à devenir partie intégrante de leur composition, sans qu’ils puissent s’en passer.

Cette question est fondamentale et répéti­tive dans mes trois romans. Elle est présentée différemment dans chaque texte », a déclaré Al-Qaramlawi à la presse.

Ahmad Al-Qaramlawi, né au Caire en 1978, est un ingénieur diplômé de la faculté de polytech­nique de l’Université américaine du Caire, en 2001.

Il a obtenu un master d’aménagement de l’Université d’Edimbourg en Ecosse. Il a entamé sa carrière littéraire en 2013 avec un recueil de nouvelles intitulé Awel Abass.

Son premier roman Al-Tadwina Al-Akhira a vu le jour en 2014. En 2015 est paru son deuxième roman, intitulé Destino .

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