Puis, ils ont invité les participants à déguster ces plats au dîner. Traditionnellement, la soupe joumou (soupe au giraumon) mêle viande, légumes, pâtes et la courge giraumon dont elle tire son nom. Autrefois interdite aux esclaves, elle est aujourd’hui symbole d’indépendance et de liberté. Les esclaves, qui cultivaient la courge essentielle à la préparation de la soupe, en étaient privés, sa dégustation étant réservée aux colons jusqu’au 1er janvier 1804. Elle est servie chaque année le 1er janvier par les Haïtiens pour célébrer la Journée de l’indépendance de leur pays. Cuisiner cette soupe à la riche histoire est donc une coutume depuis plus de deux siècles. C’est une façon d’honorer son pays et son passé. Quant au ceebu jën, ou thiéboudiène, c’est le plat national du Sénégal. Thiéboudiène signifie littéralement « riz au poisson » en langue wolof. Il se compose parfois aussi de tomates et d’autres légumes. Souvent servi dans un grand bol, ce plat se mange au déjeuner. Sa préparation est à la fois riche et simple.
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